Connaître la raison pour laquelle on « fait » de la cellulite, voilà qui est aussi important, si ce n'est davantage, que de connaître les remèdes !

Les causes de la cellulite
Chapitre Facile
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Découvrir pourquoi on a de la cellulite, c'est aussi apprendre que l'on n'est pas victime d'une injustice de la nature, mais que l'on a des raisons d'être ainsi. Sinon, comment accepterait-on que certains soient gros et d'autres sveltes ?

C'est un monde récent que celui dans lequel nous allons pénétrer, tout aussi nouveau en fait de découvertes que celui des traitements, dont nous parlerons plus loin.

Causes et remèdes sont d'ailleurs intimement liés dans l'esprit des médecins. Tous les spécialistes consultés nous ont affirmé que c'est grâce à la découverte de la cause précise d'un cas de cellulite que l'on parvient à établir des traitements efficaces à 90% .

Parlons d'abord obésité

Précisément parce qu'elle est très différente de la cellulite, il importe de bien connaître les phénomènes qui la déclenchent. Rappelons que si la cellulite ne s'accompagne pas toujours d'excès de poids, la majorité des obèses, par contre, font tôt ou tard des plaques de cellulite localisées.

Citons ici la très intéressante théorie du docteur Moron sur le phénomène de la combustion. Ce mécanisme qui explique la formation-de la majorité des cas d'obésité peut aussi entraîner la formation d'amas cellulitiques.

L'obésité n'est pas la cellulite. Pourtant, l'excès de poids peut être dû à une des causes qui sont à l'origine de la cellulite : hérédité, troubles glandulaires. diabète, suites de maladie, réactions à des médicaments, grossesses, contraceptifs, déséquilibre nerveux, mauvaise hygiène de vie, sédentarité.

Toutes ces causes, que l'on pourrait nommer primaires, provoquent dans l'organisme une réaction au niveau de l'assimilation, qui conduit à une grande cause générale : la mauvaise combustion.

Faut-il en conclure que l'excès de poids n'est qu'un problème alimentaire ? Oui, dans la mesure où c'est l'assimilation des aliments et leur mauvaise combustion qui provoquent l'obésité. Non, si l'on croit que l'alimentation est seule en cause à tous les stades. C'est ainsi que, pour combattre un excès de poids, ou un cas de cellulite, les régimes sont la plupart du temps non seulement inutiles, mais encore... nuisibles !

Bien sûr, il y a des gens qui mangent trop ou qui mangent mal ; mais ces victimes d'une diététique défectueuse ou ces gourmands mis à part, on peut dire que l'obésité est due à un problème de combustion.

Citons le docteur Moron :

A la fin du compte, votre organisme n'est pas autre chose qu'un poêle. Vous mettez dedans une certaine quantité de charbon, par exemple un seau par four. En flambant, ce charbon libère une certaine quantité de chaleur immatérielle. Si le tirage est bon, tout ce charbon est brûlé ; il reste des cendres et de la fumée. Il y u deux façons de fausser le mécanisme et de retrouver du charbon parmi les cendres : soit de mettre deux seaux de combustible dans le poêle, donc un de trop ; soit de mettre, normalement, un seau et de fermer la clef du poêle. Dans le premier cas, la solution est évidemment de réduire la quantité de charbon ; dans le deuxième, d'ouvrir la clef du poêle pour en activer le tirage et de souffler sur le feu.

En appliquant ce principe au corps humain, on peut se trouver devant deux éventualités :

  • Un obèse ou un cellulitique mange normalement, mais dépense peu. Donc, il « brûle » peu et... emmagasine l'excès sous forme de graisse ou d'amas cellulitique. Ses faibles dépenses et son trop léger « brûlage » peuvent être provoqués par une cause primaire. Il convient alors de ramener la combustion à la normale en traitant cette cause et en accélérant la combustion.
  • Un obèse ou un cellulitique n'a aucun problème de combustion mais... mange trop. Il n'a besoin d'aucun traitement si ce n'est d'être un peu plus raisonnable dans son alimentation.

Le problème de l'alimentation sera traité un peu plus loin ; mais, en nous souvenant de l'adage : « à chacun son poids et sa mesure », on peut conclure dès à présent que chacun a des besoins alimentaires qui lui sont propres. Autrement dit, des quantités similaires seront excédentaires pour l'un et normales pour un autre. Tout dépend de l'individu : lorsqu'on mange trop par rapport à ses besoins réels, on ne « brûle » pas tout ce que l'on a ingéré et, par une mauvaise combustion, on fait de la graisse ou des amas de cellulite.

Les deux grands âges de la cellulite

Si l'obésité se prépare dès l'enfance, la cellulite n'attaque jamais avant la puberté. Voilà la preuve que l'une des principales causes de la cellulite est l'hyperfolliculinie. Cela explique en outre pourquoi la cellulite est une affection surtout féminine, tout au moins lorsqu'elle est isolée. (Des amas cellulitiques s'ajoutant obligatoirement à l'obésité pouvant être constatés chez des hommes, principalement lorsque les bourrelets se situent à la taille ou au ventre, comme l'obésité + la cellulite de sédentarité).

Les spécialistes sont d'accord pour admettre que, quelle que soit la cause primaire, une fois celle-ci déclenchée, c'est presque toujours par un dérèglement glandulaire que sera provoqué l'amas cellulitique. Même le docteur Moron, au terme de sa théorie de la combustion, conclut que le mécanisme de la cellulite est d'abord glandulaire. Si. en fin de compte, ce sont surtout des troubles ovariens qui empêchent la bonne combustion des déchets, il est normal que les périodes clefs de l'activité glandulaire de la femme soient les deux époques de sa vie où elle est le plus menacée par la cellulite.

La puberté

Toutes les adolescentes ne font pas nécessairement de la cellulite. Mais celles qui en sont atteintes doivent ce phénomène aux problèmes que soulève la mise en route de leur mécanisme ovarien. C'est entre douze et treize ans que la poussée hormonale se produit, déclenchant la puberté dix-huit mois avant l'apparition des premières règles. L'ovaire commence son travail par la sécrétion de l'hormone de la féminité : la folliculine. Cette importante évolution interne a divers effets :

  • Féminisation du corps avec la formation des seins, des hanches, du creux de la taille, du système pileux.
  • Révolution du métabolisme avec parfois rétention d'eau ou d'excès graisseux dans les tissus.
  • Troubles psychiques : anxiété, vulnérabilité, incertitude, sensation d'incompréhension, etc.
  • Excitation de l'appétit.

Dix-huit mois après l'entrée en action de la folliculine, avec le premier cycle, la seconde hormone sexuelle : la progestérone, sera sécrétée à son tour par l'ovaire et viendra dans la majorité des cas rééquilibrer l'appétit, le métabolisme et la vie psychique. Il en est ainsi la plupart du temps, mais pas toujours.

Certaines adolescentes dépassent de 13 % le poids normal durant la période critique des dix-huit mois « folliculiniques » : ce sont celles qui ont satisfait leur appétit par des friandises, celles qui se sont jetées sur la nourriture pour tempérer leur déséquilibre psychique. Chez d'autres, la poussée ovarienne s'est transformée en hyperfolliculinie, etc.

Alors que la plupart des adolescentes, passé ces dix-huit mois difficiles redeviennent sveltes, certaines conservent leurs kilos superflus et les localisent bientôt en amas cellulitiques.

Rassurons tout de suite nos jeunes filles, si vite découragées : la cellulite, comme l'excès de poids de la puberté, est facilement curable (voir chapitre IV) à condition :

  • d'agir dès les premiers symptômes et de le faire avec confiance et ténacité;
  • de ne pas croire que « c'est normal à leur âge et que « ça s'arrangera tout seul » : c'est entre douze et seize ans que la jeune fille peut modeler son corps de femme;
  • d'être encore plus attentive à l'évolution pubertaire quand la jeune fille est grande, ou (et) si elle se tient mal (taille trop cambrée, dos voûté), ou quand elle a une démarche lourde.

La ménopause

Plus encore que la puberté, la ménopause se prépare au niveau du système glandulaire, sans même que la femme s'en aperçoive. Si elle est très attentive, elle pourra cependant remarquer quelques troubles circulatoires, quelques malaises de type neurovégétatif et, souvent, une tendance fâcheuse à « s'arrondir » localement : taille, ventre, cuisses, hanches, principalement. Si elle est négligente ou accuse simplement quelques excès alimentaires et ne se fie qu'à un illusoire régime, elle risque de voir sa silhouette s'empâter et (ou) des amas cellulitiques se déposer çà et là... bien décidés à y demeurer !

C'est que la femme en préménopause subit, mais inversé, le même phénomène que l'adolescente au moment de la puberté : la folliculine est sécrétée en abondance par l'ovaire, alors que la sécrétion de progestérone diminue de plus en plus jusqu'à arrêt complet au stade de la postménopause. Suivant le sujet, il y a donc. cette fois encore, plus ou moins hyperfolliculinie. Elle entraîne :

  • troubles du métabolisme avec rétention d'excès graisseux et d'eau ;
  • rétention de sel ;
  • troubles circulatoires ;
  • troubles psychiques ;
  • accentuation de l'appétit.

Face à cet état, la femme, principalement si elle ne travaille pas, risque de chercher à tromper son anxiété par la gourmandise et même la boulimie pour en arriver au dégoût de soi et au laisser-aller. Des conflits psychologiques naîtront alors, ne pouvant que fixer ou accentuer l'état cellulitique.

L'âge de la ménopause est d'autant plus dangereux pour la ligne qu'il s'étend, non pas sur dix-huit mois, comme la puberté, mais peut s'échelonner sur dix à quinze ans ! A cette époque, la lutte contre la cellulite revêt une importance de tout premier ordre : c'est une question d'élégance, certes, mais c'est surtout une affaire de santé. La cellulite de la cinquantaine que l'on néglige, c'est un risque de troubles circulatoires, d'œdème des jambes, de difficultés de mouvement qui se manifesteront quinze ans plus tard.

La cellulite de la ménopause est curable, à condition de savoir la prévenir, de la traquer et de l'attaquer sur divers fronts à la fois par un traitement médical et un certain mode de vie.

Enfin, ne l'oublions pas, les énormes progrès de la médecine permettent désormais à toute femme, avant son entrée en pré-ménopause (c'est-à-dire aux environs de quarante-cinq ans), de suivre, sous le contrôle de son médecin, un traitement qui prépare son organisme à subir sans dommage son proche bouleversement ovarien.

Leçons de ce chapitre

Les causes physiques de la cellulite

Facile

Pour détailler et explorer les causes de la cellulite une par une, on commence dans cette leçon par les causes physiques.

Les causes psychiques

Facile

Les causes de la cellulite ne sont pas seulement physiques, la morale aussi a un effet important, dans cette leçon nous détaillerons les causes psychiques.

Les causes externes

Facile

Vu que les facteurs psychologiques et nerveux sont souvent liés, des causes très diverses peuvent provoquer une cellulite.

Le rôle de l'alimentation

Facile

L'alimentation peut être une cause de la cellulite, voila comment interfère l'alimentation dans la formation des amas cellulitique.

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