Les personnes cellulitiques ignorent tout des traitements adéquats à leur cas. Nous entrons ici dans l'étape pratique pour voir les traitements de la cellulite.

Les traitements de la cellulite
Chapitre Facile
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Nous entrons ici dans la phase active de notre sujet. Les cellulitiques sont, apparemment, largement informés par des articles de vulgarisation médicale, des enquêtes sur les plus récentes découvertes traitant leur état et, malheureusement aussi, par une publicité dangereuse. Or, en réalité, les cellulitiques ignorent tout... ou presque, des vrais traitements qui pourraient les libérer ou, pis, se laissent tenter par un produit ou une cure, soi-disant miraculeux et... obtiennent un résultat inverse à celui souhaité, quand ils ne ruinent pas leur santé.

Nous avons averti le lecteur et la lectrice des risques cachés sous des promesses trompeuses, des dangers des régimes de famine et des traitements bricolés par soi- même. Ajoutons-y l'assurance d'un résultat nul... alors qu'un traitement cellulitique sérieux aura un résultat réel, valable, sain et durable.

Le traitement idéal

Il n'existe pas en tant que panacée !

  • Non, il n'y a actuellement aucun traitement, aucun médicament, aucune formule qui permette d'éliminer les plaques de cellulite aussi facilement qu'un cachet d'aspirine calme la douleur.
  • Oui, face à un cas déterminé de cellulite, avec ou sans obésité, un médecin peut indiquer un traitement qui redonnera à son (ou sa) malade une silhouette normale. Le traitement de la cellulite est donc multiple, car il dépend de chaque cas.

Ainsi que nous allons le voir, il existe différents moyens d'attaquer une cellulite. C'est en fonction de chaque cas particulier que le médecin adoptera une (ou plusieurs) des possibilités qui lui sont offertes.

Le traitement idéal de la cellulite existe donc dans la mesure où il est adapté, par le médecin, à chaque malade en particulier.

Précisons cependant que ce traitement idéal comporte, dans la majorité des cas, différents aspects. Par exemple : régime léger + accélérateur de combustion + léger coupe-faim et diurétique + traitement local.

Ce qu'il ne faut pas faire

Avant d'étudier un par un les différents aspects des traitements existant actuellement pour vaincre l'état cellulitique, il nous a semblé important de présenter ici les techniques et traitements externes nuisibles ou inutiles. Non seulement ils sont peu actifs sur la cellulite, mais surtout, ils risquent de la rendre plus importante !

La culture physique

Nous le savons déjà : un muscle activé par l'effort réclame une plus forte irrigation sanguine, un plus grand apport d'oxygène. Or, la plaque cellulitique empêche le sang et l'oxygène d'irriguer le muscle. Celui-ci travaille mal, produit des toxines qui vont grossir la plaque cellulitique. La culture physique ne sera valable qu'après élimination des amas cellulitiques, jamais quand une cellulite est installée.

Les massages énergiques

Les massages énergiques vantés par de trop nombreux instituts. La méthode brutale est particulièrement douloureuse. Elle consiste à décoller les amas, à les pincer et les malaxer afin de les amollir. Très souvent, le « patient » sort de la séance épuisé, courbatu et... couvert d'ecchymoses qu'il croit indispensables et qui ne sont que souffrances inutiles !

En effet, irriter ainsi des plaques de cellulite ne sert qu'à les augmenter tout en fragilisant l'épiderme. De plus, on risque de décoller les amas des tissus environnants et, à certains endroits (bras, fesses, cuisses particulièrement) de les amener à ballotter vilainement sous la peau.

Les jets d'air ou d'eau

Les jets d'air ou d'eau manipulés en massages. Si le processus est violent, ces pulsations d'air ou d'eau sur les plaques de cellulite sont traumatisantes pour le système nerveux (le mécanisme est bruyant) et plus encore pour l'épiderme. Les masses cellulitiques sont secouées, parfois décollées, mais nullement réduites. Le grand risque de ce genre de massage par air ou eau est une accentuation des troubles circulatoires du patient.

Les régimes « bricolés »

Les régimes « bricolés » d'après un article de magazine, les conseils d'une amie, les souvenirs que l'on garde d'un régime suivi voici longtemps, etc. Le tout « imbibé » de cette conviction intime, mais combien erronée, que moins on mange, plus on maigrit. On maigrit peut-être... mais on garde sa cellulite et on devient une cellulitique maigre, souvent dépressive, quand ce n'est une malade !

Certes, et nous le verrons plus loin, le régime est un des traitements de base de la lutte anticellulitique, mais pas n'importe quel régime. Le régime doit être :

  • conseillé par un médecin ;
  • complémentaire à un autre traitement anti cellulitique (généralement local) ;
  • adapté au cas particulier du sujet ;
  • pas trop sévère et ne laissant jamais le sujet sur sa faim.

Les coupe-faim

Les coupe-faim ou anorexigènes. Seul un médecin, face à un cas particulier, pourra conseiller, en adjuvant de son traitement et du régime, un léger médicament pour freiner l'excès d'appétit. Ce sera plutôt un régulateur psychologique de toute fringale ou d'une tendance à la boulimie. Mais absorber de son propre chef un médicament ou un de ces biscuits coupe-faim vendus en pharmacie, c'est risquer de provoquer un amaigrissement inutile et un état dépressif délicat sans aucun résultat valable sur la cellulite.

Diurétiques et médicaments laxatifs

Diurétiques et médicaments laxatifs que l'on peut obtenir sans ordonnance, s'ils sont sans effet à dose minime, peuvent avoir un retentissement dangereux sur l'organisme s'ils sont absorbés en cures suivies. Bien entendu, les diurétiques feront partie du traitement de tout cellulitique, mais en dosage conforme au cas du sujet.

Privation de liquides

Certains cellulitiques, partant du principe que les masses de cellulite sont aqueuses et qu'ils se sentent gonflés, croient utile de se priver de boissons. Mais, ne l'oublions pas, l'eau fait travailler les reins, balaie les toxines de l'organisme et les entraîne loin des amas cellulitiques. L'eau entraîne le sel, en lave le sang et l'organisme privé de sel prendra l'excès situé dans la cellulite.

Augmentation des doses de médicaments

Augmentation des doses de médicaments conseillés par le médecin. Certains obèses ou cellulitiques s'imaginent à tort qu'en doublant la dose indiquée, ils maigriront... deux fois plus vite ! Nullement. Le dosage conseillé par le médecin a été prévu en fonction du malade, de son organisme, de son mode de vie, du but à atteindre, des réactions possibles. En faussant les données, le patient détruira le résultat et, même s'il n'en est pas malade, accusera le traitement d'avoir été sans effet.

Les régimes

Un régime ne peut être suivi qu'après avis médical. A la base, cependant, quelques règles valables pour tous :

beaucoup d'eau pour entraîner les toxines, décoller les amas cellulitiques, mais aussi parce que l'eau, contrairement à ce qu'on croit souvent, bue durant un repas, évite de trop manger. Un litre et demi d'Evian, ou Vittel, ou Contrexéville par jour est indispensable ;

peu de sel car le sel retient l'eau dans l'organisme et la fixe aux endroits cellulitiques. Un régime peu salé est facile à suivre : il suffit de saler à peine les aliments durant la cuisson et d'éviter : fromages salés et gruyère, charcuterie, épices et moutarde, conserves, chocolat ;

jamais d'alcool ou seulement un demi-verre de vin aux repas. Mais l'alcool, sous quelque forme que ce soit, provoque : réaction du foie, troubles circulatoires (il est vaso-dilatateur), rétention de liquides, fixation de toxines.

D'après les exemples qui nous ont été cités, on peut résumer les principes des régimes anticellulitiques de la manière suivante :

  • riche en protéines. On les trouve dans la viande (préférer la viande de boeuf ou de veau et bien maigre), la volaille (poulet sans la peau, lapin), les poissons (maigres), les oeufs, les fromages blancs.
    Les protéines sont indispensables à l'équilibre de l'organisme dont elles augmentent la résistance et sont d'un caractère particulièrement nourrissant. Ainsi, un organisme enrichi de protéines aura une digestion et une assimilation assez lentes pour ne pas éprouver de sensation de faim entre les repas ;
  • absorption normale de thé ou de café ;
  • remplacement du sucre par de la saccharine ;
  • suppression totale de desserts sous forme d'entremets ou de pâtisseries ;
  • limitation des légumes aux : tomates, radis, asperges, poireaux, haricots verts, salades, choux, épinards, concombres ;
  • rationnement des fruits frais avec une préférence pour l'ananas frais (légèrement diurétique), le melon (riche en eau), le pamplemousse et les pêches ;
  • assaisonnement étudié : huile de paraffine en guise d'huile de table, citron à la place du vinaigre, moutarde diététique, poivre et herbes (ail, persil, oignon, échalote. etc.).

Les traitements médicaux

Ils vont traiter les causes de la cellulite à l'aide d'une médication équilibrée que le malade prendra en suivant scrupuleusement les prescriptions du médecin.

Quels peuvent être ces médicaments ?

Un accélérateur de combustion. En même temps que le médecin conseille à son malade une meilleure diététique, il l'aide à brûler mieux ses déchets afin d'éliminer ses toxines et de supprimer toute surcharge.

Un stabilisateur hormonal qui, sous forme de l'hormone mâle ou mieux (bien que d'effet plus lointain), de progestérone, va ramener l'hyperfolliculinie à un dosage plus normal.

Un régulateur intestinal. Sous forme de mucilages ou de lubrifiant naturel (huile de paraffine), il aide l'intestin à fonctionner régulièrement et le patient perd l'habitude nocive des laxatifs qui irritent l'intestin tout en le rendant paresseux.

Un protecteur du foie. Les traitements sont délicats et comportent tous des interdits alimentaires.

Un calmant du système nerveux. En dose étudiée et suivant prescription médicale, un somnifère pour les cellulitiques anxieux qui, dormant mal, éliminent peu, ou un tranquillisant pour apaiser l'angoisse de la journée peuvent diminuer et parfois détruire la cause nerveuse de la cellulite.

Un diurétique. Comme les calmants du système nerveux, les diurétiques, si dangereux hors contrôle médical, peuvent être une aide précieuse à dosage étudié et pendant une période limitée. Mais un diurétique n'est jamais employé seul : pour qu'il soit efficace, l'eau retenue dans les amas cellulitiques doit déjà avoir été libérée par un traitement local ; alors seulement le diurétique drainera l'excédent aqueux et ses toxines. Isolé, il ne fera que forcer l'organisme à une perte dangereuse en eau et sel sans que les plaques cellulitiques soient touchées.

Une médication du système circulatoire, afin d'accélérer le travail du sang, de soulager la congestion locale et celle des veines et des capillaires.

L'homéopathie

L'homéopathie peut traiter avec succès certains cas rebelles de cellulite. On a constaté en effet que la cellulite faisait partie de ces affections chroniques que la méthode homéopathique soignait souvent mieux que la méthode classique ou allopathie. Voilà qui semble une bonne nouvelle pour les partisans et les habitués de cette théorie du « mal par le mal » mais... à doses infimes.

Les traitements à base de médicaments homéopathiques peuvent comporter :

  • un stabilisateur hormonal pour calmer les excès de folliculine, traitement à base de Folliculinum (réservé aux femmes non ménopausées) ou de Lachesis (dès que la ménopause est commencée) ;
  • un régulateur intestinal avec le graphite qui combat la constipation ;
  • un calmant du système nerveux avec du Platina ou du Gelsemium ;
  • un traitement circulatoire et antivariqueux à base de Calcarea fluorica.

A ces traitements médicaux, qu'il s'agisse d'homéopathie ou d'allopathie, un traitement local de la cellulite est nécessairement associé.

Les massages et manipulations vertébrales

Moins indispensables que les traitements locaux, moins utiles que les traitements médicaux qui, seuls, rendront la « vraie » ligne et la santé au sujet, les massages et manipulations vertébrales peuvent avoir, joints aux autres traitements, d'heureux effets sur certains cas cellulitiques.

Mais il y a massages et massages ! Autant le corps médical récuse les massages violents, autant il conseille le massage en douceur qui, sous forme d'effleurage, aide à une meilleure circulation sanguine et soulage les tendances aux œdèmes.

Cette forme de massage, réservée exclusivement aux cellulites des membres, à la jambe en poteau ou à la culotte de cheval, peut s'effectuer de deux manières :

  • à la main ;
  • en cuissard pneumatique : chaque jambe est enfermée dans une haute botte gonflée d'air et dégonflée régulièrement. La jambe est ainsi légèrement comprimée durant dix secondes, puis se repose dix secondes, etc. O A noter : les massages par cuissards pneumatiques ne sont effectués que sur avis médical, avec surveillance de la tension artérielle du sujet, et sont déconseillés en cas de varices.

Les manipulations vertébrales par kinésithérapeutes ou chiropracteurs sont recommandées lorsque la cause de la cellulite est une déformation ou une faiblesse vertébrale, ou encore, lorsqu'on décèle une trop forte cambrure du sujet. Les cellulites lombaires ou les bosses de bison sont souvent soulagées localement par des séances de manipulations. Ajoutons aussi que ces séances aident à une meilleure décontraction du (ou de la) cellulitique.

Les traitements locaux

Comme leur nom l'indique, ces traitements consistent à attaquer la cellulite là où elle se trouve et de façon externe.

Les recherches en ce domaine ont permis d'obtenir des produits susceptibles d'éliminer un amas cellulitique et de découvrir la technique permettant de faire pénétrer ces produits dans l'amas en question.

Les produits

Certains, comme les enzymes, sont de vieux combattants de la cellulite. Les techniques comme les formules se perfectionnent de mois en mois et peut-être un jour connaîtrons-nous une simple pilule anticellulitique... mais ne rêvons pas. Voici quels sont les produits existant à ce jour.

  • Les enzymes. Utilisées depuis longtemps dans les cures contre les oedèmes, les enzymes constituent le premier traitement externe valable contre la cellulite. Une enzyme est un produit biologique qui, mis en contact avec une matière vivante, provoque une réaction de celle-ci. Les enzymes attaquent le tissu conjonctif et atteignent directement l'amas cellulitique. La première enzyme utilisée fut la Hyaluronidose. On emploie maintenant un de ses dérivés : le Thiomucase.
  • Les dérivés thyroïdiens extrait lyophilisé (extrait de la thyroïde séchée de certains animaux), thyroxine (concentré actif d'utilisation délicate), acide tri-iodothyro-acétique ou TA 3 (le plus récent, celui qui a l'action la plus active). Ces produits aident à la combustion locale rapide des masses graisseuses.
  • L'héparine et ses dérivés. L'héparine est un anticoagulant sanguin qui possède en plus la propriété de fluidifier les corps gras. L'héparine et les produits conçus à base d'héparine ont donc une action très efficace sur les amas graisseux de la cellulite.
  • La triamcinolone, corticoïde anti-inflammatoire très actif utilisé dans les traitements locaux des rhumatismes ou des cicatrices, est un agent puissant du tissu conjonctif dont elle détruit les adhérences inutiles. La triamcinolone a une bonne action sur les cellulites récentes ou les cellulites douloureuses. Une seule injection est nécessaire, mais il existe certaines contre-indications suivant le sujet.

Les techniques permettant de faire pénétrer les produits dans la masse cellulitique, tout en étant actives, doivent être aisées et le moins douloureuses possible. La plus ancienne de ces techniques était « l'infiltration en étoile » : on piquait toute la zone à traiter de longues aiguilles pénétrant toute l'épaisseur de la masse. On injectait ensuite le produit en déplaçant l'aiguille sans jamais la retirer du trou de piqûre. Inutile de préciser que cette méthode était extrêmement pénible. Elle est aujourd'hui abandonnée au profit de trois autres techniques aussi efficaces, sinon davantage, mais surtout moins douloureuses.

La multi-injection

Le principe consiste toujours à introduire directement dans la masse cellulitique le produit traitant. Les spécialistes ont désormais à leur disposition une sorte de petite plate-forme ronde portant d'un côté une seringue ; l'autre partie de cette plate- forme est composée d'aiguilles qui s'enfonçent ensemble dans la masse à traiter. On possède des multi-injecteurs de 7, 18 ou 21 aiguilles. Quel qu'en soit le nombre, la patiente ne ressent qu'une seule piqûre.

L'ionisation

C'est la technique la plus active et la moins douloureuse à condition :

  • qu'elle soit appliquée par un médecin ;
  • qu'il y ait courant électrique + produit traitant ;
  • que le médecin soit certain qu'aucune contre-indication n'existe chez son malade (principalement un risque d'allergie).

Le principe de l'ionisation consiste à faire pénétrer, à travers l'épiderme, vers la masse cellulitique, un produit traitant, et cela par l'intermédiaire d'un courant électrique dit « courant ionisant ».

Prenons l'exemple d'une cellulite en culotte de cheval : la patiente sera allongée et on placera, sur les côtés de la cuisse, deux plaques. L'une sera imbibée du produit traitant et recouverte de tissu éponge ; c'est la plaque négative. Comme l'autre plaque, dite plaque positive, elle sera maintenue sur la cuisse par des bandes élastiques. Ces plaques sont reliées à un générateur qui fait passer le courant de la plaque négative à la plaque positive, entraînant avec lui le produit traitant.

Jusqu'à présent, le courant de moyenne fréquence « galvanique » passait avec des temps d'arrêt. Désormais, la mise au point d'un courant redressé dit « médiophorétique » donne une ionisation continue, ce qui permet :

  • un gain de temps : la séance est moins longue ; - la suppression de la sensation de picotement que la moyenne fréquence provoquait lors de ses arrêts ;
  • une accélération du processus actif du produit. O A savoir cette technique, une des meilleures, ne peut et ne doit être effectuée que sous surveillance médicale et avec un produit traitant : les courants électriques qui ne véhiculent aucun produit sont inutiles.

Les traitements annexes

Ce sont des traitements qui n'auraient aucune efficacité s'ils étaient employés isolément. Certains ne sont qu'une aide légère. D'autres permettent d'améliorer le résultat d'un traitement plus sérieux.

Les frictions locales

On connaît la lotion à la thyroxine et le 335 TR. Ces lotions médicales s'appliquent, après le bain ou la douche et une friction au gant de crin, sur les zones cellulitiques. L'efficacité est limitée, mais réelle.

Les frictions à l'hormone mâle qui ne s'appliquent que certains jours du cycle sont, elles aussi, valables, mais on ne les effectuera que sur conseil médical.

L'oxygénothérapie

L'oxygénothérapie est souvent conseillée aux cellulitiques surmenés, fatigués, hypernerveux, car l'action de l'oxygène est dé-fatigante et calmante, en même temps qu'elle désintoxique l'organisme. Les séances ne dépassent jamais 20 minutes environ et l'oxygène est administré par séjour sous la tente à oxygène ou le masque, ou encore, la canule en plastique dans chaque narine. L'oxygénothérapie ne se fait que sous surveillance médicale. Deux contre-indications : problèmes respiratoires ou pulmonaires et asthme.

L'acupuncture

L'acupuncture peut améliorer le système nerveux et neurovégétatif ainsi que le système circulatoire, donc aider légèrement un traitement anti-cellulitique précis.

Les traitements électriques non ionisants

(ondes courtes, infrarouges, ultraviolets, ultra-sons et infrasons). Les unes massent légèrement, les autres réchauffent. Au mieux (ondes courtes), ils aident un peu la circulation et décontractent ; sans être nocifs, ils ne sont pas utiles.

Le sauna

Le sauna diffuse une chaleur sèche qui est humidifiée par l'eau jetée sur des pierres chaudes. La chaleur d'un sauna finlandais peut atteindre 90e et la séance est souvent suivie d'une douche froide. Cela tonifie la circulation, désintoxique grâce à l'élimination, par la sueur, des toxines, des déchets et du sel. De plus, une séance de sauna relaxe. Il est cependant utile de savoir qu'une telle sudation :

  • n'élimine pas la graisse, mais purifie seulement le sang puisque c'est lui qui fournit les glandes sudoripares ;
  • diminue la production d'urine ;
  • augmente la soif ;
  • est contre-indiquée en cas de : hypertension, troubles cardiaques, asthme, fragilité des poumons ou des bronches.

L'effet du sauna sur les amas cellulitiques est nul.

Les caisses de sudation

Les caisses de sudation ressemblent au sauna, mais la chaleur en est sèche et moins forte. L'immobilité et la claustration sont peu agréables ; quant à l'action, elle est similaire à celle du sauna.

Les bains de lumière en caisse de sudation

Les bains de lumière en caisse de sudation sont plus décontractants que la transpiration par chaleur sèche, mais ne sont en fait que des caisses de sudation.

Les bains de paraffine

Les bains de paraffine visent, eux aussi, à obtenir une sudation. On enduit le corps d'une couche de paraffine chaude et fluide que l'on couvre de couvertures chaudes. Après une demi-heure, la paraffine sèche forme une coquille que l'on retire avec l'excès de transpiration provoquée. Excellent embellisseur et tonique de l'épiderme sans réel effet sur la cellulite.

Les bains d'algues

Les bains d'algues entraînent aussi une forte sudation. Ils décontractent sans autre effet réel sur les masses locales.

Les combinaisons amaigrissantes

Les combinaisons amaigrissantes provoquent aussi une transpiration forcée mais sont sans effet réel sur la cellulite.

Les produits de beauté anticellulitiques

Les produits de beauté anticellulitiques (savons, gels, crèmes, etc.) et leurs accessoires (gants de massage, rouleaux masseurs, etc.) ne sont pas inutiles. A condition d'être employés avec régularité et énergie sur un laps de temps assez étendu, ils entretiennent et soulignent les effets d'un traitement local et médical et sont d'excellents alliés de l'entretien journalier de la ligne.

La relaxation

à condition de l'effectuer en séances régulières sous l'égide d'un spécialiste, peut faciliter la disparition de la cellulite en :

  • apprenant une meilleure respiration ;
  • permettant de retrouver le sommeil ;
  • décontractant, apaisant ;
  • calmant les hypernerveux, les malades neurovégétatifs. Ne l'oublions pas : la décontraction est indispensable pour faciliter toutes les autres actions. Savoir se relaxer peut y aider.

La chirurgie esthétique

C'est l'ultime recours. Heureusement, rares sont les cellulites irréductibles. Elles existent cependant et c'est alors que la chirurgie plastique intervient : on retire au bistouri ce qui a résisté aux divers traitements médicaux locaux et autres.

La chirurgie esthétique peut aussi réparer les dommages causés par d'importants amaigrissements d'obèses qui se retrouvent parfois avec de l'épiderme en trop formant un « tablier » au ventre ou des plis en chute, aux fesses par exemple.

L'abdomen

On n'intervient que dans les cas extrêmes : lorsque la graisse cellulitique ou d'obésité est vraiment importante, ou encore, dans le cas de femmes jeunes déformées par plusieurs grossesses, parfois avec jumeaux.

L'incision est horizontale dans le pli au-dessus du pubis et autour de l'ombilic. L'anesthésie est générale et l'opération dure de deux à trois heures. Les suites opératoires sont peu douloureuses et le lever précoce, dès le lendemain. Le séjour en clinique est d'environ trois jours. Pansements et points de suture s'enlèvent progressivement, mais l'opérée doit garder le ventre bandé durant trois mois. La graisse et la ptôse sont corrigées, mais le patient doit éviter toute nouvelle prise de poids.

Les cuisses

Pour la culotte de cheval. C'est une opération qui se fait en dernier recours car la cellulite, à cet endroit, est plus facilement dissoute par de bons traitements médicaux et locaux. L'opération s'effectue sous anesthésie générale et dure de trois à quatre heures. Dans la plupart des cas, on opère les fesses en même temps. Les suites opératoires sont pénibles et douloureuses avec des traitements locaux à suivre durant trois mois. La sortie de clinique n'a lieu que huit jours après l'opération et il faudra trois semaines minimum avant que l'opérée puisse s'asseoir normalement sur une chaise. Les cicatrices sont fines et discrètes à la face interne des cuisses, mais importantes à la face externe et aux fesses. Un certain relâchement des tissus, qui gâche un peu le résultat, se produit dans certains cas.

Le bras

On n'opère que si la masse cellulitique est irréductible ou la ptôse épidermique importante. L'incision se fait à la face interne du bras et la cicatrice est généralement visible. Opération légère et peu pénible.

Le genou

Le retrait de l'amas cellulitique qui, s'il est irréductible et important, peut finir par gêner la marche, s'effectue au bas de la face interne du genoux. Opération délicate mais légère, ne laissant qu'une cicatrice à peine visible.

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