Il est primordial d'étudier les manifestations de la cellulite, car bien connaître sa cellulite, c'est déjà faire un pas vers la guérison.

Les manifestations de la cellulite
Chapitre Facile
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Certaines manifestations cellulitiques sont plus fréquentes que d'autres ; la culotte de cheval, par exemple, est très répandue, tandis que la cellulite des bras est plus rare. Mais toutes atteignent presque exclusivement les femmes, en dehors de quelques exceptions citées à la fin de ce chapitre.

Provoquées par une réaction hormonale, ainsi que nous le savons maintenant, plus ou moins localisées, plus ou moins étendues, les plaques de cellulite ont tendance à se manifester aux endroits du corps où se situent les critères classiques de la féminité : hanches, cuisses, fesses ou ventre. Ce sont les cas de cellulite les plus fréquents. On les rencontre chez des femmes qui sont plus réceptives à la folliculine que d'autres atteintes de cellulite des bras ou des genoux.

Bien connaître « sa » cellulite, c'est déjà faire un pas vers la guérison. En effet, les causes, les effets et les conséquences d'une cellulite en bosse de bison ne sont pas les mêmes que celles d'une cellulite en barboteuse par exemple et, souvent, le traitement diffère.

« Connais ta cellulite et tu sauras comment la vaincre », pourrait-on dire... Nous allons, dans ce chapitre, mettre en pratique la première partie de ce précepte.

Cellulite généralisée = obésité

La cellulite qui ne s'accompagne pas d'autre graisse est toujours localisée. Mais lorsqu'on trouve des amas cellulitiques de la taille aux chevilles et sur l'ensemble des bras chez la femme, ou sur le torse y compris l'estomac et les jambes chez l'homme, c'est que la cellulite est mêlée à la graisse de l'obésité.

Chez ces malades, on rencontre un triple problème : une mauvaise alimentation + une mauvaise combustion + une hyperfolliculinie liée ou non à des causes annexes : foie, reins, circulation sanguine, digestion, etc.

Selon le docteur Moron, les malades qui ont davantage d'excès graisseux dans la partie du corps située au-dessus de la taille sont des gens qui mangent trop pour leurs besoins, ou qui mangent mal, et ceux qui ont le maximum de leur graisse au bas du corps sont des gens qui brûlent mal ce qu'ils ingèrent. Ensuite, suivant le sexe et les causes annexes ou les tendances de chacun, se forment les amas cellulitiques.

De même, on peut désormais affirmer que l'obésité se manifestera sur un individu en fonction, non de l'individu, même pas de son organisme, mais des causes qui provoquent cet état.

Causes Localisations
circulation sanguine membres
hyperfolliculinie hanches, cuisses, fesses
intestin, foie ventre
mauvaise hygiène de vie taille, hanches
excès alimentaires buste, nuque, jambes
excès alimentaires bas du corps, bras, ventre

Il s'agit ici de kilos en trop, de graisse atteignant parfois un taux dramatique. A cette obésité plus ou moins généralisée va souvent s'ajouter une cellulite, bien localisée quant à elle, mais souvent aussi révélatrice de la cause qui a provoqué l'état.

Alors que l'obésité est une, on peut dire que la cellulite est multiple, à la fois dans ses causes et dans ses manifestations.

Cellulite abdominale

Une des manifestations parmi les plus fréquentes de la cellulite ! L'amas présente la forme d'un demi-ovale, un peu comme un croissant, et se fixe sournoisement sur un abdomen féminin à tendance un peu grasse. Aussi, cette cellulite est difficile à localiser, car elle est souvent perdue, apparemment, dans une masse graisseuse molle.

En dehors des tests de la peau d'orange et des grains de riz, on peut remarquer que la cellulite abdominale est :

  • peu étendue en tant que plaque cellulitique ;
  • douloureuse à l'auscultation ;
  • bien délimitée entre le nombril et le pubis.

Cette manifestation cellulitique est presque toujours associée à une obésité abdominale qui, elle, s'étend largement à tout le ventre, englobe parfois la taille, l'estomac avec, en plus, une légère culotte de cheval.

L'obésité abdominale est pénible pour le malade, car elle provoque des malaises de type, apparemment, digestif : nausées, aérophagie, gaz intestinaux, ballonnements, somnolence après les repas, impression de digestion lente, douleurs intestinales, diarrhées ou constipation.

Les causes de l'obésité abdominale peuvent être :

  • système digestif fragile (foie ou intestin) ;
  • alimentation défectueuse ;
  • mauvaise combustion ;
  • crispation nerveuse bloquant le transit intestinal ;
  • constipation chronique due à une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, alimentation défectueuse), ou à une fragilité des intestins.

Cellulite en barboteuse

Cette manifestation peu esthétique porte ce nom parce qu'elle affecte la région des fesses, de la taille et du haut des cuisses comme si la femme atteinte portait une barboteuse de graisse. Elle atteint le plus souvent les femmes « bien en chair » et de petite taille. Toutes les personnes atteintes de cellulite en barboteuse sont très cambrées avec, dès l'enfance, une tendance à pousser le ventre « en avant ».

Il n'y a pas si longtemps, lorsqu'une adolescente avait un ventre proéminent ou lorsqu'une jeune femme avait un fessier important, on se contentait d'enfermer ces défauts dans une « bonne gaine ». Le résultat était vite une catastrophe : relâchement des muscles qui n'étaient plus sollicités, mais remplacés ; ramollissement de ces mêmes muscles sous un épiderme étouffé par le caoutchouc ; blocage de la circulation amenant automatiquement une fixation des amas cellulitiques. En peu d'années, on voyait s'accentuer la cambrure, la chute du ventre en avant, et les fesses devenir molles et tombantes.

Désormais, on corrige la mauvaise tenue de la fillette et de l'adolescente et, avant l'apparition de la cellulite, on sollicite le travail des muscles fessiers comme celui des abdominaux.

Il est à noter cependant que la cellulite en barboteuse est très proche, par ses causes et ses troubles, de la cellulite en culotte de cheval.

Cellulite en culotte de cheval

C'est la manifestation cellulitique féminine par excellence. Le terme s'explique par la répartition des amas cellulitiques sur le corps, exactement comme si la femme atteinte portait une culotte de cavalier : taille basse avec gonflement au niveau des hanches, devenant encore plus important en haut des cuisses, puis s'amenuisant au bas des cuisses pour disparaître aux genoux. Une graisse diffuse entoure le bas-ventre et les fesses et les amas cellulitiques proprement dits épaississent le bassin, les hanches, les cuisses, souvent au point d'interdire le port, non seulement du pantalon, mais aussi de toute robe autre que vague.

L'hyperfolliculinie est la cause directe de la cellulite en culotte de cheval, mais d'autres troubles sont souvent liés à cet état :

  • mauvaise tenue du corps avec ventre en avant et cambrure comme dans la cellulite en barboteuse, mais aussi problèmes vertébraux : scoliose, entre autres ;
  • troubles circulatoires au niveau des membres inférieurs avec varices ou irritations locales des capillaires, pieds froids, jambes lourdes, station debout pénible ;
  • constipation chronique ;
  • menstruations difficiles.

Dans cette manifestation cellulitique, causes et conséquences s'entremêlent le plus souvent. Par exemple, la mauvaise tenue vertébrale va amener la femme à crisper les pieds pour trouver un meilleur équilibre, et, par conséquent à bloquer la circulation des jambes et des cuisses, renforçant le terrain cellulitique des hanches.

De même, certains médecins affirment que l'hyperfolliculinie peut provoquer un relâchement des ligaments vertébraux et, par-là, conduire à une mauvaise tenue de la colonne vertébrale avec cambrure, ventre et tête en avant, fessier saillant. Comme l'hyperfolliculinie est aussi la cause directe de la formation de la cellulite et que les hanches sont la partie du corps la plus réceptive à l'hormone féminine, on comprend que la cellulite en culotte de cheval se manifeste plus ou moins dès qu'il y a :

  • troubles glandulaires ;
  • problèmes menstruels ;
  • puberté difficile ;
  • prise de la « pilule » ;
  • grossesse et suites de grossesse ;
  • ménopause.

Cellulite de la taille

Elle est très souvent associée à l'obésité abdominale et atteint les hommes plus que les femmes. Elle est généralement la preuve d'une mauvaise hygiène de vie (sédentarité ; excès alimentaires, mais surtout excès d'alcool ; absence de vie sportive ; mauvaise oxygénation), ou encore, de troubles de la digestion ou (et) de crispation nerveuse au niveau du plexus solaire.

Si cette manifestation est plus rarement féminine, c'est qu'ici aucun problème hormonal n'est en cause. Il y a gonflement au niveau de la taille parce qu'on s'énerve, parce que la vie est trop trépidante, les problèmes quotidiens trop envahissants. Ce type de cellulite peut aussi atteindre la femme qui s'ennuie chez elle. D'autre part, le rythme de vie des vacances (gros repas + longue sieste) peut créer un terrain favorable. On rejoint ici l'obésité de sédentarité.

Le dépôt graisseux est ici surtout adipeux, principalement chez l'homme ; chez la femme, très rapidement, des plaques de cellulite se forment. On remarque un épaississement en haut des hanches, juste au bas de la taille, tandis que l'individu accuse, en position assise, un excès de peau et un gonflement au bas de l'estomac : la description de cette forme d'obésité ou de cellulite correspond exactement à celles de la sédentarité. Dans cette dernière, la trop grande fréquence de la position assise du sujet (homme ou femme) tant derrière un bureau qu'au volant d'une voiture, chez des amis ou au spectacle finit par provoquer un tassement des vertèbres, un raccourcissement de la colonne vertébrale, amenant un excédent de peau et de tissus à cet endroit du corps.

Cellulite des bras

Typiquement féminine, cette forme de cellulite est cependant moins fréquente que la culotte de cheval ou la cellulite abdominale.

Les plaques se localisent entre l'aisselle et le coude, avec une prédominance sur la face postérieure du bras. Elles deviennent d'autant plus inesthétiques que la cellulite mollit ou (et) que la femme vieillit, et finissent par former des masses mouvantes sous la peau qu'elles étirent et qui ballottent ensuite à chaque mouvement du bras.

Lorsqu'il y a plaques de cellulite (dues, la plupart du temps, à des causes hormonales et nerveuses), l'épaule et l'avant-bras ne sont pas atteints, mais subissent les conséquences de l'état cellulitique : mauvaise circulation, mains engourdies, picotements, onglée, hématomes faciles, etc.

Notons cependant que ce type de cellulite ne se forme que sur un terrain préparé, c'est-à-dire lorsqu'il y a obésité des bras ou des membres. Tout commence par des problèmes circulatoires souvent accrus par le port de vêtements ou de sous-vêtements à bretelles ou trop serrés, qui entravent une circulation sanguine déjà défectueuse. De l'épaule au poignet, le bras semble gonflé et l'épiderme est marbré, violacé par endroits, tendu comme s'il allait craquer avec, bientôt, apparition de plaques de cellulite localisées et particulièrement douloureuses à l'examen.

On constate que les femmes qui offrent un terrain à la cellulite des bras ont, dès la puberté, une tendance à rougir facilement, les mains froides ou moites à la moindre émotion, les joues congestionnées dans les jours qui précèdent leurs règles, une transpiration excessive des mains, en un mot, des troubles caractéristiques d'une fragilité capillaire.

Or, ne l'oublions pas, les difficultés circulatoires peuvent être cause de cellulite, mais la cellulite, lorsqu'elle s'installe provoque aussitôt des troubles circulatoires. C'est donc cet état que les médecins soigneront en cas de cellulite (ou d'obésité) des bras.

Cellulite des jambes

Elle est le plus souvent associée à une obésité des jambes qui ressemble à l'obésité des bras. Ici aussi, il y a d'abord un problème circulatoire d'autant plus grave que la jambe se fatigue plus vite que le bras ; il y a donc gonflement, œdèmes fréquents des chevilles et apparition rapide de varices. Quand il n'y a pas obésité, la malade est plus rarement atteinte de cellulite.

La cellulite des jambes doit être surveillée, car les plaques sont congestionnantes et peuvent provoquer varices ou œdèmes et rendre pénible la station debout.

Qu'il y ait obésité ou non, la cellulite de la jambe ressemble à celle du bras. Elle n'apparaît qu'à partir du genou, enveloppant le mollet, faisant disparaître la cheville.

La cellulite des jambes ou « jambes en poteau provoque des troubles associés du type : varices, engelures et extrémités froides, pieds plats, marbrures et gonflements des chevilles, station debout pénible, transpiration excessive des pieds.

Le profil de la femme atteinte de cellulite des jambes pourrait être : hyperémotivité, problèmes digestifs fréquents, puberté difficile, règles irrégulières, tendance aux varices, prise de poids importante à la puberté, tendance à une cellulite généralisée sur le bas du corps (ventre, hanches, cuisses) ou s'étendant aux genoux.

Cellulite des membres

Il s'agit de plaques de cellulite disposées aux endroits des bras et des jambes signalés ci-dessus, mais se manifestant sur une double obésité des membres : bras et jambes.

L'obésité est, bien entendu, d'origine circulatoire. Mais la femme bloque des plaques de cellulite là où l'homme se contente généralement d'obésité simple.

Les plaques cellulitiques sont, bien entendu, douloureuses à la face interne du bras et à l'aisselle ; celles des jambes entraînent varices, fatigue, œdèmes et jambes « en poteau ».

Dans la cellulite des membres jointe à l'obésité, les pieds ont tendance à gonfler et le malade croit utile d'absorber des diurétiques : nous verrons au chapitre suivant que cette médication ne doit être prise que dans certains cas et sur avis médical. Enfin, lorsqu'il y a cellulite des membres avec apparition de varices sur les jambes, les traitements doivent être dissociés : on ne peut traiter les plaques de cellulite en même temps que les varices. Par contre, la sclérose des varices par un phlébologue peut être faite en même temps qu'un traitement contre l'obésité ; ensuite seulement, on attaque les plaques cellulitiques.

Cellulite du genou

Très localisée, elle ne devient inesthétique que si elle est réellement accentuée. La cellulite du genou est fréquente chez la femme et parfois isolée, n'entraînant ni jambes en poteau ni culotte de cheval, comme le craignent souvent celles qui se découvrent un genou trop... rond.

La cellulite du genou se présente sous deux formes :

  1. plaques de cellulite à l'arrière du genou sans que la rotule soit entourée. C'est alors une cellulite légère qui ne frappe que les femmes jeunes ;
  2. envahissement complet du genou par une plaque de cellulite qui l'entoure, faisant disparaître la rotule.

La cellulite devient alors douloureuse et, à ce stade, risque d'entraîner diverses complications :

  • fixation de douleurs articulaires localisées à cet endroit, suivies d'arthrose ;
  • fixation d'un rhumatisme chez la femme ayant dépassé la quarantaine ;
  • problèmes circulatoires accentués par le rôle de charnière que joue le genou au centre de la jambe.

Les troubles circulatoires risquent, si la cellulite n'est pas rapidement traitée, de s'étendre au reste de la jambe et de provoquer des varices.

Les signes avant-coureurs d'une complication circulatoire de la cellulite du genou sont : marbrures et aspect violacé de la plaque cellulitique ; impression de froid au genou ; aspect œdémateux de la plaque si on y enfonce le doigt ; douleur à l'auscultation du genou ; difficultés à plier et tendre rapidement la jambe ; augmentation de ces symptômes par canicule ou, au contraire, par grand froid et après une longue station debout.

Cellulite de la nuque ou « bosse de bison »

Certains hommes en sont parfois atteints, mais ce sont surtout les femmes ayant dépassé la cinquantaine qui y sont sujettes. L'amas cellulitique de la nuque est d'ailleurs souvent une caractéristique de la femme en pré- ménopause. La plaque de cellulite est dure, de forme ronde comme une petite bosse, ou parfois en forme de losange, et se place à la frontière du cou et du dos. Elle empêche de sentir les vertèbres qu'elle cache et devient vite douloureuse à l'auscultation.

L'origine de la bosse de bison est vertébrale : à ce niveau, le travail de la colonne vertébrale qui porte la tête et forme charnière est assez considérable. De mauvaises positions du dos et de la tête qui a tendance à pencher vers l'avant, ainsi que certains métiers (couturière, dactylo, etc.) vont provoquer une fatigue du haut du dos. Passé la quarantaine, arthrose et rhumatismes vont se fixer là, irritant les muscles et les tissus, installant une circulation défectueuse... et très vite, la fatale plaque de cellulite inhérente à ces troubles.

La bosse de bison est inesthétique car, souvent, la masse de cellulite est très épaisse (elle peut avoir jusqu'à dix centimètres). De plus, elle oblige le malade à se tenir la tête en avant. Enfin, c'est une manifestation de cellulite particulièrement pénible, entraînant des douleurs locales qui peuvent aussi gagner l'épaule, le dos, le crâne.

Toutefois, la bosse de bison se soigne facilement si on joint au traitement cellulitique local proprement dit, une rééducation vertébrale douce complétée par des massages.

Cellulite lombaire

Comme la cellulite de la nuque, la cellulite lombaire est provoquée par un problème vertébral au niveau de cette autre zone charnière que forme le haut des reins, là où le dos rejoint le bassin. Une fatigue vertébrale entraînant une irritation des tissus et une mauvaise circulation, crée un amas cellulitique discret mais réel. Moins douloureux que la bosse de bison, il est cependant gênant et peut conduire au nervosisme.

Ajoutons néanmoins que cette manifestation cellulitique est rare.

Les cellulites associées

Nous connaissons déjà une forme de cellulite associée : celle des membres ( cellulite et obésité des bras + cellulite et obésité des jambes). Il existe d'autres associations fâcheuses de manifestations cellulitiques, qui se développent sur des terrains favorables. On peut citer comme exemple :

  • cellulite couplée du bas du corps : taille + ventre + hanches avec culotte de cheval + genoux + jambes ;
  • cellulite en culotte de cheval + genoux ;
  • cellulite en culotte de cheval + ventre + taille ;
  • cellulite des membres + obésité du buste (femme) ou du ventre et de la taille (homme) + bosse de bison ;
  • cellulite abdominale + taille + hanches avec prolongation en culotte de cheval si le sujet est féminin ;
  • cellulite des membres + ventre + obésité du buste, etc.

Les médecins pensent que ces manifestations d'amas cellulitiques et graisseux sont dus à une multiplicité de causes. Par exemple :

  • hérédité + troubles circulatoires + hyperfolliculinie ;
  • hérédité + troubles digestifs + sédentarité ;
  • difficultés de combustion + mauvaise hygiène de vie + hyperfolliculinie ;
  • hérédité + troubles circulatoires + troubles nerveux ;
  • troubles nerveux et digestifs + problèmes vertébraux ;
  • hérédité + ménopause + mauvaise combustion, etc.

Les formules, malheureusement, peuvent varier presque à l'infini, au gré de chaque cas particulier, qu'il s'agisse des causes ou des manifestations.

Ce sont ces cellulites associées qui se mêlent souvent à des cas d'obésité, l'une amenant fatalement l'autre. Prenons l'exemple d'une femme ayant une hérédité maternelle de cellulite en culotte de cheval ; atteinte d'obésité des membres due à une cause circulatoire et arrivée à l'âge de la pré-ménopause, elle risque de souffrir bientôt de :

  • obésité des membres + plaques cellulitiques aux bras et aux jambes ;
  • culotte de cheval provoquée par une triple cause : hérédité, poussée hormonale, mauvaise circulation.

Dans les exemples cités de cas délicats et multiples, on rencontre nombre d'hommes dont les problèmes de poids se mêlent à des difficultés digestives et circulatoires et chez qui on décèle très vite les amas de la cellulite de sédentarité mêlés à la graisse de leur état obèse local ou généralisé.

Problèmes typiquement masculins

Il existe des manifestations de cellulite qui ne se rencontrent que sur un corps féminin : c'est l'ensemble des cellulites situées au-dessous du ventre (culotte de cheval, genoux, jambes en poteau, bas du ventre dans la cellulite abdominale). Ce sont aussi celles qui ont pour cause première l'action de la folliculine.

L'homme, qui ne subit pas l'influence de cette hormone, a cependant ses problèmes propres qui se manifestent par ordre décroissant de fréquence :

  • à l'estomac et la taille ;
  • au ventre ;
  • par un excès généralisé.

Chez l'homme, plus souvent que chez la femme, on considère qu'un épaississement local est dû à l'âge. Chez la femme sans problèmes et qui évolue normalement, la prise de poids doit être de I kilo tous les dix ans + I kilo par grossesse. Chez l'homme, la prise de poids normale est de 1 kilo tous les cinq ans. Quoique double, ce rythme n'en demeure pas moins infime. Il n'est donc ni normal ni naturel que l'homme, passé la trentaine, prenne du poids et localise graisse ou cellulite.

Les causes les plus fréquentes de cet état de choses sont :

  • l'embourgeoisement : une vie trop quiète au sein du foyer, les soirées au coin du feu, les week-ends sans activité, les repas familiaux ;
  • la sédentarité : conduite de la voiture, position assise au bureau, relaxation dans son fauteuil le soir au sortir du bureau ;
  • une mauvaise hygiène de vie : manque d'oxygénation et de marche, cessation du sport que l'on pratiquait dix ans plus tôt, diététique nocive avec les bons repas en famille et les déjeuners d'affaires.

Il suffit que l'individu ait une mauvaise combustion, et le voilà atteint d'un début d'obésité. Il suffit d'une hérédité d'obésité ou de cellulite pour que monsieur se retrouve avec un « pneu », qui semble lui ceindre la taille, et deux vilains coussins cellulitiques aux hanches. Si, en même temps, il a des problèmes circulatoires ou digestifs, il risque une obésité cellulitique des membres ou un ventre envahi de graisse et douloureux !

Ainsi, quoique moins sujet à la cellulite que la femme, mais tout autant qu'elle à l'excès de poids, l'homme devrait :

  • se faire examiner régulièrement par un médecin s'il présente un des symptômes suivants : hérédité d'obésité ou de forte cellulite, problèmes digestifs, foie ou reins délicats, troubles circulatoires, déficience vertébrale ;
  • se méfier des médicaments du type dopants, tranquillisants ou somnifères, que l'on absorbe trop souvent sans avis médical ;
  • éviter les excès de tabac, d'alcool, de bonne chère ;
  • adopter une alimentation correcte, substantielle mais rationnelle, et éviter les trop nombreux déjeuners d'affaires tout comme les réunions amicales autour d'une table... très garnie ;
  • continuer à pratiquer un sport, ne serait-ce qu'un après-midi par semaine ;
  • marcher le plus souvent possible ;
  • s'oxygéner un jour par semaine ;
  • consulter un médecin aux premiers signes d'excès de poids ou d'amas cellulitiques, ou même aux premières manifestations d'un épanouissement de la taille, du ventre ou de l'estomac, car il peut s'agir d'un début de mauvaise combustion ;
  • faire soigner, dès les premiers symptômes. tout problème d'ordre digestif, rénal, intestinal, circulatoire.

Les cellulitiques maigres

Il s'agit d'individus, le plus souvent des femmes, atteintes de cellulite localisée sans aucun gramme de graisse. Au contraire, le plus souvent, en dehors des plaques cellulitiques, leur corps est mince, presque maigre. On pourrait décrire ainsi la cellulitique maigre : silhouette fine, ossature menue, peu de poitrine, torse maigre, épaules pointues avec des clavicules visibles, taille fine, cellulite abdominale, ou forte culotte de cheval, ou jambes en poteau, ou cellulite des bras (plus rare).

Le drame est que ces femmes, face à cette disproportion qui tourne à la hantise et peut provoquer chez elles de graves désordres psychologiques, veulent maigrir. Elles s'imposent alors des régimes ou des traitements éprouvants, dans l'espoir de faire fondre leur cellulite. Or, et nous en connaissons la raison, elles ne parviennent qu'à maigrir davantage du reste du corps sans modifier leurs amas localisés. Il aurait mieux valu épaissir la partie maigre du corps tout en attaquant localement la cellulite installée.

Désormais, les spécialistes appliquent cette méthode qui consiste à développer les parties maigres par une gymnastique appropriée, tout en traitant localement les plaques cellulitiques et leur cause médicalement. Malheureusement, trop de malades l'ignorent encore et croient qu'elles sont trop grosses d'une partie de leur corps, donc qu'il leur faut maigrir, alors qu'elles ne sont en réalité que des maigres affligées d'un problème local et indépendant qui n'a aucun rapport avec les kilos.

La cellulitique maigre est souvent victime d'une cause d'ordre : héréditaire (mère atteinte de cellulite en culotte de cheval, par exemple), ou hormonale (brusque hyperfolliculinie), ou circulatoire (suite de grossesse, ménopause), ou digestive (les difficultés digestives étant souvent congénitales).

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