Une enquête complète sur la cellulite, dans la quel on explique la cause, les divers types, les manifestations et les traitements de la cellulite.

La cellulite
Cours Moyen
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La cellulite ? Mais, chère amie, quand on en a, on la garde !
Des traitements pour vaincre la cellulite ? Un leurre, une illusion qui occupe les désœuvrées, ou de belles réussites commerciales !
Un livre sur la cellulite ? Mais, Madame, il n'y a rien à en dire !

Et puis d'abord, la cellulite, c'est une invention des magazines féminins, elle n'existe pas, en tant que telle.

Ainsi a commencé mon enquête. Tour à tour vexée, choquée et découragée, j'ai pourtant décidé de pousser plus avant mes investigations. Non que je cède brusquement à une irrésistible impulsion : écrire un livre sur la cellulite n'est ni une vocation ni une manière de défouler ses propres angoisses ! Mais, j'avais vu autour de moi trop de cas pitoyables, reçu trop de lettres de femmes, d'adolescentes, de récentes accouchées dont la vie familiale, l'équilibre sexuel, l'existence active étaient brusquement entravés par l'apparition de ce que l'on nomme si joliment la « peau d'orange », pour ne pas décider de faire enfin le point sur ce sujet délicat.

La cellulite, sans espoir ? En dehors de quelques cas particuliers, je n'y croyais pas. Comme d'autres ne croient pas à la cellulite, je ne croyais pas à son invulnérabilité. Je savais déjà que je n'étais pas seule à nourrir cette espérance, depuis une dizaine d'années, de façon épisodique, depuis trois à quatre ans plus fréquemment et avec plus de précisions, journaux et livres pratiques ont publié des articles et des rapports médicaux révélant le vrai visage de la cellulite, le nouveau traitement contre l'obésité ou la récente découverte de spécialiste. Mais, il s'agissait là de tentatives plus ou moins isolées, d'exemples de traitements qui pouvaient être miraculeux sur un sujet et inefficaces sur d'autres, de conseils trop vite oubliés pour être suivis, de questions soulevées sans que le malade y trouve « sa » réponse, si ce n'est, trop souvent, le sourire lourd d'ironie de son médecin !

Il fallait donc faire quelque chose, essayer d'y voir clair. La femme cellulitique, l'homme dont l'obésité se complique de rétention d'eau ou de « peau d'orange » localisée, devraient trouver ici leur « profil » et, avec la réponse à leurs questions, la possibilité d'envisager un traitement actif et l'espoir final de ne pas « rechuter ».

Un mal qui ose dire son nom

La cellulite existe en soi, elle est curable ainsi que nous l'a affirmé un spécialiste : non, la cellulite n'est pas « irréductible », à condition de la traiter elle-même et non à travers l'obésité ou le simple excès de poids, d'en découvrir les causes profondes et non d'en attaquer exclusivement les manifestations.

Après la cellulite reconnue non pas en tant qu'affection locale incurable, mais comme un tout auquel l'ensemble de l'organisme participe, verrons-nous bientôt la cellulite vaincue ? Aujourd'hui, on peut répondre oui.

Contrairement à l'opinion de quelques médecins qui la nient encore, à l'instar des praticiens américains qui ne voient dans ses manifestations que de la graisse et un vieillissement cutané et qui conseillent comme unique.

traitement le repos et la relaxation, la cellulite peut désormais être traitée comme une affection plus ou moins grave qu'il faut prévenir et guérir. À côté des irréductibles, on rencontre les médecins spécialisés : ceux-ci considèrent.

généralement le problème cellulitique en fonction de leur propre spécialité : inflammation des tissus selon le chirurgien, problèmes articulaires pour le rhumatologue, affection d'origine allergique d'après l'allergologue et le dermatologue... Ces cas se présentent en effet, mais il s'agit d'exceptions et c'est d'abord le généraliste qui s'attaquera avec le plus de lucidité à ce problème enfin révélé au grand jour.

Si la cellulite est aujourd'hui (presque) vaincue, c'est grâce au docteur D..., au docteur Z..., au docteur M..., au docteur S..., aux laboratoires qui les ont assistés, à ces médecins, généralistes ou non, devenus chercheurs, inventeurs, quand ce n'est cobayes de leurs propres traitements. C'est aussi un peu grâce à nous, qui nous faisons un devoir d'aider les femmes à vivre mieux, à être informées, à se sentir bien dans leur peau.

Il y a dix ou quinze ans à peine, les femmes avaient honte de cette affection déformante, de ces boursouflures locales mal dissimulées sous une robe et qui leur interdisaient le pantalon ou le maillot, honte de leur corps vis-à-vis de « l'autre », honte de se confier à un médecin... Parce qu'on leur en a parlé, les femmes osent désormais parler de leur cellulite, faire ausculter leur bosse de bison ou réclamer un traitement pour leur culotte de cheval ; mieux : elles osent s'avouer à elles-mêmes qu'elles ont de la cellulite ; elles osent se regarder et... se « voir » . Cette prise de conscience des femmes est très importante, jointe à celle des médecins qui se sont mis d'accord sur les divers points qui constituent l'essentiel des connaissances actuelles en ce domaine.

Faisons le point

  • La cellulite existe en tant que telle.
  • Ses causes comme ses manifestations sont diverses et dépendent parfois de chaque cas particulier.
  • II existe des cellulites dites « localisées » qui n'atteignent que les femmes.
  • Bien que la cellulite soit une affection surtout féminine, certains hommes peuvent aussi en être atteints.
  • La cellulite peut être dangereuse pour l'équilibre physique et psychique de la femme.
  • L'efficacité de traitements associés est incontestable.

Non seulement la cellulite peut être vaincue mais, grâce à des traitements d'entretien, elle peut l'être définitivement.

Ainsi que nous le verrons par la suite, il n'existe pas de cure miracle pour faire disparaître un amas cellulitique ; encore moins de traitement rapide ou de produit constituant la panacée de l'ensemble des cellulitiques !

Ici, comme dans tout ce qui est tenace, délicat et difficile, il n'existe que des cas particuliers, des adaptations à chacun de ces cas, des réactions plus ou moins rapides, plus ou moins réussies. Citons ledocteur M... : Je pense qu'il y a des malades qui adaptent les maladies à leur propre personnalité. La cellulite est une affection particulièrement « personnalisable » et telle femme atteinte de cellulite molle au niveau de l'abdomen, par exemple, se verra traitée d'une façon différente qu'une amie du même âge atteinte du même type de cellulite située au même endroit ! C'est une des raisons pour lesquelles on ne recommandera jamais assez aux cellulitiques de :

  • Ne commencer traitement, régime, cure ou séance quelconque en institut qu'après avis médical et sous surveillance ;
  • Ne pas sauter d'un traitement à l'autre ;
  • Ne pas copier l'ordonnance d'une amie, même si les symptômes sont identiques ;
  • Savoir que la cellulite comme l'obésité sont des affaires sérieuses qui ne peuvent être attaquées et traitées que médicalement, même si cela doit être long ou nécessiter plusieurs essais infructueux avant d'obtenir un résultat valable.

C'est ici qu'il nous faut, à notre grand regret mais en toute honnêteté, avertir le lecteur des dangers que certains « mages de la minceur » ou certains directeurs de « cliniques du poids » font courir à l'obèse, au cellulitique et à... leur portefeuille, au moyen d'un peu de snobisme et de beaucoup de publicité ! Il est désormais médicalement reconnu que certains régimes de famine ont conduit des hommes à l'infarctus et des femmes à un vieillissement de quinze ans en quinze jours ! Certes, ils avaient retrouvé le poids de leur jeunesse, mais au prix d'un coeur fatigué ou d'un excès d'épiderme plissé, ridé, tombant... totalement vidé de la graisse qui le soutenait ! Sans parler des traitements de choc, célèbres pour leur rapidité, qui permettent à telle vedette de perdre ses bourrelets un mois avant le tournage d'un film, mais qui ruinent la santé par le choc (précisément) d'extraits thyroïdiens ou de diurétiques à forte dose. Et nous ne citons que pour mémoire les séances coûteuses... sans résultat ; la clinique au séjour royal dont on sort affiné et affamé... pour se jeter avec volupté sur le menu gastronomique du premier restaurant rencontré ; les massages douloureux les séances sportives épuisantes... et dont le résultat s'envolera au prochain week-end.

Détruisons les légendes

C'est un Français, le docteur Lagéze, qui, en 1928, prit conscience du phénomène cellulite et en décrivit les manifestations inesthétiques. Il l'interprétait comme une affection soeur de la sciatique et la qualifiait de maladie. Ainsi naquit la légende de la cellulite issue d'une maladie, puis celle de la cellulite liée à l'obésité. Or, si la cellulite, provient parfois de certains dérèglements organiques, elle n'est pas liée à un état maladif ; par contre, elle peut entraîner des troubles divers. De même, la cellulite n'est pas l'obésité : locale, elle n'est pas le propre des gros et nous verrons les cas particuliers des cellulitiques maigres. Par contre, l'inverse est possible et, dans la plupart des cas, les excès de poids s'accompagnent de cellulite locale.

Les autres légendes concernant la cellulite sont tout aussi enracinées, mais les récentes découvertes médicales vont nous apprendre à les détruire.

  • La cellulite est une modalité de la prise de poids. C'est faux : une augmentation de poids n'entraîne pas obligatoirement d'amas cellulitique. Par contre, on peut faire une poussée de cellulite... sans prendre plus de quelques grammes presque indiscernables.
  • La cellulite est liée à l'âge. Autrement dit : « Vous avez quarante-cinq ans et, à partir de maintenant, il est normal que vous soyez envahie de cellulite... Vous l'avez ? Gardez-la en essayant de vous faire une raison. » Ou encore : « A seize ans, on fait de la cellulite comme on fait de l'acné : c'est l'âge et ça passera tout seul ! » L'acné, peut-être... pas la cellulite qui est d'autant plus difficile à traiter qu'elle est ancienne. Si la cellulite surgit davantage à certains moments de la vie féminine (puberté, grossesse, ménopause), elle est aussi curable qu'à d'autres périodes.
  • La cellulite est une affection exclusivement féminine. C'est souvent vrai, surtout lorsqu'elle résulte de causes hormonales, mais certains hommes ont des amas cellulitiques liés à un excès de poids général ou localisé.
  • La cellulite, comme l'obésité, provient d'un excès d'appétit. La légende la plus tenace, la plus fausse... et la plus dangereuse, car elle conduit aux régimes de famine et aux coupe-faim. Oui, la diététique joue un rôle dans la lutte contre la cellulite ou l'excès de poids. Mais elle n'est pas tout... ce serait trop simple.
  • La cellulite, c'est de l'eau ; donc, moins on boit, moins on en a. Il est exact que l'amas cellulitique contient de l'eau, mais cela n'a rien à voir avec l'eau que l'on boit ; au contraire, en quantité étudiée, on emploie des diurétiques pour aider à son élimination.
  • Faites de la gymnastique pour vaincre la cellulite. S'il s'agit de cellulite pure, la gymnastique ne peut que l'aggraver. La culture physique n'est valable qu'une fois la cellulite effacée.
  • Vaincre la cellulite suppose un traitement onéreux. Non : un traitement long, sûrement, mais pas plus cher que n'importe quel autre traitement médical.

La vraie et la fausse cellulite

La cellulite existe. De nombreuses causes peuvent la provoquer chez la femme, principalement aux périodes clefs dont nous avons parlé. Rares sont celles qui n'en ont pas, ne serait-ce qu'un léger bourrelet de « sédentarité ». Il est facile, avec un peu d'expérience, de découvrir et de localiser soi-même sa cellulite. Il est utile de se surveiller et d'agir dès qu'on commence à discerner une légère « peau d'orange », car plus tôt une cellulite est traitée, plus elle est facile à résorber. Mais... soyez bien sûre que vous avez de la cellulite !

Nombreuses sont les femmes qui prétendent ne pouvoir porter de pantalon parce qu'elles croient avoir de la cellulite ou qui, pinçant leur épiderme, déclarent à leur médecin surpris : « Regardez toute cette cellulite, docteur... Il faut faire quelque chose pour moi. » Nombreuses aussi ces adolescentes qui se plaignent de cellulite... sans même savoir ce que c'est ! Celles-ci confondent cellulite et rondeurs de la puberté ; les autres prennent une légère obésité ou un excès de poids passager pour de la cellulite. Traiter une cellulite absente ne sert à rien... si ce n'est à négliger la rondeur réelle qui, durant ce temps, ne peut qu'épaissir.

En cas de doute, principalement lors des excès de poids survenant en période de puberté, ménopause, grossesse puis accouchement, il est recommandé de prendre l'avis d'un médecin avant tout traitement, même simplement local.

Vaincre la cellulite... Pourquoi ?

On peut donner trois grandes raisons :

Physiques

D'abord accident, la cellulite, en s'installant, peut devenir la cause de troubles plus ou moins graves : insuffisance thyroïdienne (si l'obésité se joint à la cellulite), troubles circulatoires et varices, problèmes digestifs accrus, douleurs vertébrales, entre autres. De plus, l'excès de poids est fatigant pour le corps en général, pour le coeur en particulier.

Psychiques

Les spécialistes que nous avons consultés, tout au moins ceux qui s'intéressent à ce problème, admettent qu'il peut avoir, chez certains individus, de graves répercussions mentales, sociales et psychiques. On nous a cité des cas bouleversants de jeunes filles qui ont glissé au plus bas, jusqu'à la drogue, parce qu'elles avaient brusquement vu leur poids augmenter, glissant vers l'obésité ; de femmes qui ont poussé au- delà du raisonnable, en dépit des conseils de leur médecin, des traitements anticellulitiques douteux, et qui y ont laissé leur vie !

Le mythe du « gros et de la « grosse » , synonymes de « bons vivants » , bien portants parce qu'ils sont gros mangeurs, est une erreur cruelle : être gros, sentir sur ses hanches, ses fesses, son ventre, ou dans son dos, les bosses de peau d'orange, cela crée un complexe vis-à- vis des autres, pousse à la honte de son corps.

Sociales

Nombreux sont les métiers, les emplois où l'homme (ou la femme) qui les exerce, se doit d'être « représentatif » de la firme. Etre gros ou cellulitique c'est, au yeux des autres, se négliger : on est gros... parce qu'on le veut bien... et on se retrouve bientôt en marge d'une société chaque jour plus féroce...

Vaincre la cellulite... Comment ?

En le voulant vraiment. Pour obtenir un bon résultat, le cellulitique doit s'aider lui-même. Mais aussi en apprenant à se connaître, à se définir, en découvrant ce qu'est réellement la cellulite, et plus précisément « sa » cellulite.

Table des matières

Ce qu'est la cellulite

Facile

Une explication claire et détaillée qui nous montre ce qu'est vraiment la cellulite.

Leçons de ce chapitre:

Les causes de la cellulite

Facile

Connaître la raison pour laquelle on « fait » de la cellulite, voilà qui est aussi important, si ce n'est davantage, que de connaître les remèdes !

Leçons de ce chapitre:

Les manifestations de la cellulite

Facile

Il est primordial d'étudier les manifestations de la cellulite, car bien connaître sa cellulite, c'est déjà faire un pas vers la guérison.

Les traitements de la cellulite

Facile

Les personnes cellulitiques ignorent tout des traitements adéquats à leur cas. Nous entrons ici dans l'étape pratique pour voir les traitements de la cellulite.

Résultats et entretien

Facile

Une cure anticellulitique peut être longue, ici nous verrons comment réussir à avoir des résultats satisfaisants, et comment entretenir nos bons résultats.

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