Les causes de la cellulite ne sont pas seulement physiques, la morale aussi a un effet important, dans cette leçon nous détaillerons les causes psychiques.

Les causes psychiques
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Il est presque normal qu'une femme qui se voit déformée par des amas cellulitiques, qui constate que, de semaine en semaine, sa bascule accuse des kilos supplémentaires, devienne hyperémotive, irritable et, si elle n'est pas rapidement traitée, glisse vers un dérèglement du système nerveux.

Mais est-il possible qu'une femme à la silhouette normale, qui n'a jamais manifesté la moindre tendance cellulitique, prenne brusquement du poids ou (et) forme des plaques de cellulite par simple dérèglement de son système nerveux ou, pis encore, à la suite d'un choc, d'une crise psychologique ou d'un problème intime ? C'est non seulement possible mais très souvent vérifié par les spécialistes.

La faute à l'hypothalamus

Au bas du cerveau se trouve une petite glande : l'hypothalamus, dont le travail est triple et... triplement important :

  1. Réception des chocs affectifs : anxiété, angoisse, peur, chagrins, émotions, joies, etc.
  2. Perception de la faim, de la soif et du moment où ce besoin est arrivé à satiété.
  3. Commande des diverses glandes de l'organisme.

Lors d'un choc affectif que l'hypothalamus perçoit immédiatement, il peut y avoir, avec plus ou moins d'intensité suivant le sujet :

  • dérèglement du mécanisme de la faim : boulimie ;
  • dérèglement du mécanisme de commande des glandes ;
  • excès de folliculine ;
  • mauvaise combustion ;
  • blocage des règles.

Les réactions de l'hypothalamus sont variables suivant l'intensité mais aussi la durée du choc ou de l'émotion. De même, la réaction visible sera variable suivant chaque individu : une femme à terrain cellulitique ou une femme déjà légèrement cellulitique étant plus vite et plus fortement atteinte qu'une femme n'ayant pas de problèmes de cet ordre, ni tendance à en avoir.

Les causes psychiques capables de provoquer obésité ou cellulite sont d'ordres divers. Passons-les en revue.

Tendance à la neurasthénie

Il y a des sujets, principalement féminins, au système nerveux particulièrement fragile. Ces femmes hyperémotives, irritables, finissent tôt ou tard par éprouver un déséquilibre affectif qui entraînera un dérèglement de l'appétit ou des glandes.

Manque de sommeil

Qu'il soit dû à une vie nocturne intense, à un excès de travail ou à des nerfs fatigués, il entraîne rapidement une prise de poids. En effet, un sujet ayant un sommeil normal « brûle » un kilo par nuit car, en dormant, le système combustif fonctionne à fond. Que le sujet dorme mal ou trop peu, la combustion sera mauvaise et il y aura donc des déchets.

Irritation et énervement

Causés par les difficultés de la vie quotidienne : problèmes au sein de la vie active ou familiale.

Conflits sentimentaux

divorce, deuils, changement de vie ou de lieu d'habitation.

Frustration sexuelle

Les sujets ayant des besoins sexuels normaux qui, pour une raison donnée (célibat et isolement, divorce, veuvage, longue maladie du conjoint, frigidité de l'épouse, impuissance de l'époux) se voient frustrés dans leur libido, font souvent des poussées de cellulite ou d'obésité. Il s'agit alors d'un choc affectif pouvant provoquer : boulimie (généralement nocturne et portée sur des aliments sucrés) ou excédent folliculinique.

Tracas

Tracas des jeunes en période d'examens, la prise de poids étant d'autant plus pernicieuse que les études sont longues.

Problèmes de l'adolescence

La poussée folliculinique de la puberté entraîne parfois une apparition de cellulite chez la très jeune fille. Cette manifestation est généralement très mal acceptée à cette époque où l'adolescente se sent fragilisée, peu sûre d'elle. Facilement angoissée, elle le sera davantage encore par ce corps qu'elle découvre, surtout s'il lui déplaît.

L'adolescente est souvent aussi en conflit avec sa famille, et si elle ne rencontre ni compréhension dans son milieu familial, ni aide face à son problème de poids, elle risque de se réfugier dans la nourriture ou de devenir boulimique pour se venger des autres et se punir elle-même !

Dans les cas extrêmes, les spécialistes conseillent, en marge de leur traitement, des séances de psychothérapie ou même l'éloignement du milieu familial.

Problèmes de l'âge mûr

Une fois de plus, ils ressemblent à ceux de l'adolescence... mais à l'envers ! Ici, la femme ressent avec anxiété l'arrêt de sa vie glandulaire et, trop souvent encore, elle le prend (bien à tort) pour la cessation de sa vie sexuelle. Elle se met à détester son corps principalement si les problèmes de la ménopause entraînent l'apparition de cellulite ou d'une légère obésité.

Il y a choc affectif, parfois doublé chez la femme seule de privation sexuelle. On devine aisément quelles en seront les répercussions : boulimie (c'est l'époque des thés-pâtisseries), insomnie (on commence à abuser des somnifères), irritabilité...

A ces femmes, on ne saurait trop conseiller de :

  • se persuader que ménopause ne veut pas dire arrêt de la vie sexuelle ;
  • consulter un médecin le plus vite possible ;
  • conserver une vie active ;
  • continuer à pratiquer un' sport et, journellement, une à deux heures de marche.

Le traitement de la cellulite à cause nerveuse doit consister avant tout à calmer, à rassurer le sujet. On ne donne jamais ni régime ni coupe-faim, car c'est l'alimentation qui est le meilleur des tranquillisants. En priver le malade équivaudrait à accentuer son angoisse. Les médecins rassurent leurs malades, les traitent compte tenu de leur contexte habituel afin qu'ils apprennent à l'accepter, à y vivre sans crainte et, spontanément, les boulimiques cesseront leurs excès.

Un traitement local de la cellulite est, bien entendu, effectué conjointement.

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