N'étant pas une maladie mais un état, la cellulite a des conséquences diverses suivant son type et le sujet qu'elle atteint.

Les conséquences de la cellulite
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N'étant pas une maladie mais un état, la cellulite a des conséquences diverses suivant son type et le sujet qu'elle atteint, conséquences qu'il ne faut pas prendre pour des causes. Bien entendu, ainsi que nous l'avons vu plus haut, il existe des terrains prédisposés, mais une fois la cellulite installée sur ce terrain, elle peut avoir des conséquences en corrélation avec le terrain ou tout à fait différentes.

On comprendra mieux les choses si nous rappelons, à titre d'exemple, les conséquences de l'obésité. Non traitée, celle-ci peut devenir une maladie, puisqu'elle provoque des troubles que l'organisme n'aurait pas connus en son absence. L'un d'eux, le plus fréquent, est une insuffisance de la glande thyroïde (myxœdème). On traite cette insuffisance d'une part, mais aussi et surtout, conjointement, l'obésité elle-même.

Parmi les autres troubles provoqués par l'obésité, on peut citer : déficience circulatoire, rétention d'eau (œdème). malaises du foie, de la digestion, des reins et, bien entendu, troubles psychiques graves.

Les conséquences psychique

Les conséquences de la cellulite sont, elles aussi, très souvent et avant tout d'ordre psychique. On connaît le malaise de la femme qui n'ose porter un pantalon, qui sait qu'elle ne peut se montrer en maillot, l'angoisse de celle à qui des amas graisseux donnent quinze ans de plus que son âge ou de cet homme que l'on prend pour le père... de sa femme ! La névrose qu'entraîne le fait d'être un « gros », une « femme forte » obligé(e) de s'habiller uniquement à un rayon qui lui est réservé, peut avoir des retentissements dramatiques sur la vie sociale, professionnelle, affective, familiale ou sexuelle.

  • Le nervosisme, provoqué surtout par la cellulite de type mou, affecte les femmes principalement quelques jours avant les règles. Mais, durant tout le cycle, cet état mi-psychique, mi-physique, rend la malade facilement irritable, d'une agressivité quasi permanente.
  • Une angoisse morbide surgit par crises, s'alliant ou non à l'œdème, lorsque le sujet atteint est une adolescente ou une très jeune femme se voyant pour ainsi dire retranchée, par son état, de toute vie normale. Celles-là refusent alors tout effort, toute aide médicale et sont vite menacées de neurasthénie.

Les conséquences physique

Les autres conséquences sont d'ordre physique

  • Troubles circulatoires et varices. On se sent d'abord les jambes lourdes au moindre effort et en fin de journée ; les veines sont gonflées, légèrement si la femme est jeune et (ou) a eu peu de grossesses, davantage avec les années et les grossesses plus nombreuses. On « marque » les ecchymoses en de gros « bleus » et, très vite, apparaissent les capillaires sous la forme de fines varicosités. Non traitées, elles risquent de s'accentuer et de former des varices. Notons que les cellulites de type mou provoquent moins de troubles circulatoires que celles de type dur.
  • Œdèmes ou gonflements, principalement des jambes, aux genoux, aux chevilles. Ces complications sont le fait de la cellulite de type œdémateux, mais il y a parfois aussi rétention locale d'eau en cas de cellulite molle. Parfois, les jambes entières gonflent en fin de journée, surtout si la femme a une activité l'obligeant à de longs piétinements ou stationnements debout.
  • Fragilité de la peau. Isolé de ses tissus nourriciers, l'épiderme est déshydraté, fragilisé, sensible. Si l'amas cellulitique est important, ou s'il y a œdème, ou si, déjà au départ, le sujet avait une peau sèche, celle-ci va se craqueler par zones et même provoquer des vergetures : les fibres élastiques épidermiques tendues et mal nourries auront alors craqué. Il est donc important de traiter, en même temps que la cellulite, l'épiderme localement atteint et, si possible, avant l'apparition des vergetures car leurs marques, sous forme de longues cicatrices rosacées sont pratiquement indélébiles.
    Notons encore qu'une grossesse risque toujours de provoquer des vergetures chez une femme atteinte de cellulite dure.
  • Troubles urinaires, principalement si la cellulite se double d'œdème. Il y a peu d'élimination d'urine et la malade constate avec anxiété, qu'elle retient dans son organisme tout liquide absorbé. Ce trouble doit être signalé rapidement au médecin, d'autant plus qu'il s'accompagne souvent d'un «. blocage » devenu nerveux.
    Un truc : s'allonger dès que la crise survient ; cela aide souvent à débloquer les reins.
  • Constipation. Elle est généralement chronique et, de conséquence, redevient cause.
  • Migraines. Elles aussi deviennent chroniques. En cas de cellulite à œdème, les maux de tête surgissent généralement lors des poussées œdémateuses.
  • Asthénie ou impression de grande fatigue (avec essoufflement au moindre effort s'il y a œdème) comme après un surmenage. Souvent, on remarque une chute de la tension artérielle ou un manque d'entrain au travail, dans la vie sociale ou affective, qui peut entraîner des troubles psychiques.
  • Petits malaises tels que étourdissement, vertige, brusque éblouissement, etc. Cela s'accentue souvent lorsque le malade passe de la position couchée à la position debout, par exemple. Le nom médical de cet ensemble de malaises est « hypothymie ». Ces petits malaises, bien que sans réelle gravité, peuvent aussi s'accompagner de migraines, d'asthénie et de nervosisme.

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