Pour détailler et explorer les causes de la cellulite une par une, on commence dans cette leçon par les causes physiques.

Les causes physiques de la cellulite
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Les causes physiques de la cellulite sont très diverses, mais toutes sont des dérèglements d'un point de l'organisme qui provoqueront, plus ou moins, selon le cas particulier, des troubles ovariens ou une mauvaise combustion, entraînant des amas de cellulite locaux ou généralisés.

L'hyperfolliculinie

C'est un dérèglement de l'ovaire qui augmente ses sécrétions en folliculine. Cet excès est normal aux époques de la puberté et de la ménopause, mais devient anormal lorsqu'il se produit hors de ces périodes précises de la vie génitale. Sur le plan médical, on reconnaît que ce n'est pas la folliculine qui est nocive, mais plutôt les troubles d'un organisme qui ne la supporte pas. En présence de dosages identiques de folliculine dans le sang, les femmes ont des réactions différentes, des malaises plus ou moins accentués : c'est la preuve que chaque individu réagit différemment à une hyperfolliculinie, que sous son impulsion, certaines femmes auront des poussées cellulitiques plus fortes que d'autres. En fait, ce n'est pas la quantité de folliculine qui est importante, mais la façon dont un organisme la supporte ou non.

L'hyperfolliculinie se manifeste par :

  • des gonflements importants et localisés (seins, ventre ou cuisses, fesses, taille) dans les jours précédant la venue des règles : il y a alors rétention d'eau. Cela s'accompagne d'irritabilité, d'angoisses et de mauvais sommeil. Certaines femmes ont aussi des palpitations et des marbrures sur le visage ;
  • des règles irrégulières et principalement retardées pouvant aller jusqu'à l'aménorrhée (absence de règles) passagère ;
  • parfois une tendance à la formation de kystes (du sein ou des ovaires) ;
  • surtout, une accentuation des caractères dits « féminins » du corps : hanches épanouies alors que les épaules sont étroites, seins gonflés, cambrures plus marquées, fessier important, système pileux léger, voix parfois aiguë (les hormones ont un grand retentissement sur les cordes vocales).

Ce portrait de la femme hyperfolliculinique correspond bien à celui de la femme cellulitique qu'elle est le plus souvent.

Le diabète

Il est héréditaire. Tout sujet ayant des ascendants diabétiques naît diabétique, ou avec un terrain diabétique qui peut ne jamais se manifester ou apparaître tôt ou tard. Un sujet à terrain diabétique est appelé médicalement un « prédiabétique » : le terme est clair ! Il doit alors, dès son plus jeune âge, être surveillé quant à l'évolution ou la fixation de son point faible au moyen d'analyses et même d'hyperglycémie provoquée.

Parce qu'il s'accompagne de troubles digestifs, de troubles nerveux, de malaises circulatoires et, chez la femme, d'hyperfolliculinie, le diabète est un terrain idéal pour l'obésité et la cellulite. Le « profil » du diabétique est d'ailleurs typique : empâtement de la silhouette à partir de la taille, avec des amas à la taille, aux fesses, aux cuisses ; le ventre est important, ballonné et mou ; chez la femme, les jambes ont souvent une tendance œdémateuse.

Le diabétique de naissance a cette silhouette dès la puberté, alors que chez le prédiabétique, la silhouette, d'abord normale, s'épaissit peu à peu. Le sujet prend du poids, souffre de brusques troubles intestinaux, de ballonnements, voit se placer, aux endroits critiques, des amas cellulitiques ; tout cela, souvent bien avant que les analyses révèlent la présence de sucre dans le sang.

Il est donc conseillé à toute personne ayant des antécédents diabétiques, de surveiller régulièrement non seulement son taux de glycémie dans le sang, mais aussi son poids, ses mensurations et, par-là, le risque de formation d'amas cellulitiques.

Un diabétique cellulitique sera traité sur divers plans :

  • diminution du taux de sucre par des médicaments dits « hypoglycémiants » ;
  • accélération de la combustion ;
  • traitements locaux de la cellulite ;
  • régime diétético-médical approprié.

Le tout, bien entendu, vu la gravité de la cause, sous surveillance médicale.

Les troubles digestifs

Ils n'accompagnent pas nécessairement la cellulite, mais ils l'aggravent cependant fâcheusement dès qu'ils surgissent. Rappelons-nous le grand rôle du système digestif :

  • transformation des aliments en énergie ;
  • neutralisation des toxines ;
  • élimination des déchets.

Si le système digestif fait mal son travail, il y aura fatalement rétention d'eau ou de toxines, avec localisation de déchets... Par un autre chemin. nous rejoignons le problème de la « mauvaise combustion ».

Les troubles digestifs ne sont heureusement jamais le fait de l'ensemble de l'appareil. Ils se situent à deux niveaux :

La constipation

« C'est la maladie de la femme », dit la logique populaire, constatant une évidence reconnue médicalement : 96 % des femmes souffrent de constipation !

Pourquoi les femmes davantage que les hommes ? Tout simplement parce que l'hyperfolliculinie (encore elle !) puise de l'eau dans les intestins, provoquant un dessèchement et un blocage des matières fécales ; et cette eau, elle s'empresse de la stocker dans les tissus cellulitiques.

Mais la constipation sans hyperfolliculinie joue aussi un rôle dans la cellulite : le blocage des matières fécales dans l'intestin occasionne la transmission dans le sang des toxines et des déchets qui auraient dû. normalement, être éliminés, provoquant une sorte d'auto- intoxication. De plus, la constipation entraîne des ballonnements intestinaux qui gonflent la taille, compriment les veines du bassin, bloquent la circulation et favorisent la rétention d'eau et de déchets dans les amas cellulitiques existants qu'elle augmente.

La mauvaise digestion

La digestion, c'est la transformation des aliments ingérés en source d'énergie au moyen de sucs gastriques émis par les organes de la digestion : estomac, foie, pancréas. Si ces sucs —. ou un seul d'entre eux — sont en quantité excessive ou insuffisante, la digestion se fait mal. Le sujet éprouve des troubles divers : aérophagie, gaz intestinaux, ballonnements, douleurs intestinales ou stomacales, borborygmes, somnolence après les repas, impression de digestions lentes. etc.

A l'intérieur de l'organisme, il y a mauvaise circulation des toxines, rétention de déchets : la « combustion », une fois encore, est défectueuse. Comme dans les cas de constipation, déchets et toxines véhiculés par le sang créent des zones cellulitiques.

L'insuffisance hépatique

On dit que, après le cerveau et avec le cœur, le foie est l'organe le plus important du corps humain : ses fonctions sont vitales. Le foie a un gros travail à fournir, davantage peut-être que le système digestif :

  • le foie élimine les produits toxiques : ceux qui sont ingérés et dont l'organisme se méfie : graisses, épices, alcools, médicaments après action, tabac, entre autres ;
  • le foie neutralise les toxines formées par l'ensemble de l'organisme en jouant un rôle antipoison ;
  • le foie capte la folliculine, tout au moins une partie de l'hormone, lors de son passage dans le sang. Il la transforme en acide glycéronique et l'élimine par la voie urinaire.

Que se passe-t-il lorsque le foie n'effectue plus aussi bien son travail ? Il n'y a plus d'élimination des toxines ni des produits toxiques ; la folliculine stagne et, très vite, ces excès sont fixés dans les tissus conjonctifs du corps, provoquant ou accentuant la cellulite, ou encore la durcissant par la rétention d'eau, l'irritation des tissus et la formation du filet fibreux.

Lorsque le foie travaille mal, on dit qu'il y a insuffisance hépatique. Les signes extérieurs en sont :

  • intolérances à certains aliments, principalement : graisses. chocolat, oeufs et leurs dérivés : mayonnaises, par exemple, alcool et même tabac ;
  • migraines ;
  • état nauséeux, principalement au réveil ;
  • troubles de la digestion accompagnés de somnolence ;
  • teint brouillé ;
  • tendance aux réactions cutanées telles que boutons et même urticaire ;
  • intolérances à certains médicaments ;
  • difficultés à supporter la pilule (voir plus loin).

Certains sujets n'ont que des insuffisances hépatiques légères ou passagères : ceux-là auront intérêt à être prudents face à des excès, à des médicaments, et à bien surveiller une éventuelle manifestation de cellulite. Mais l'insuffisance hépatique est souvent plus sérieuse, et peut être due à :

  • l'hérédité : l'insuffisance hépatique étant génétique, il y a des familles au foie fragile ;
  • l'excès alimentaire ou autres excès tels que l'alcool ou la toxicomanie (abus de médicaments, principalement de dopants, de somnifères et de tranquillisants) ;
  • un accident : une hépatite virale, qui n'est autre qu'une jaunisse accidentelle produite par un virus, peut fragiliser un foie jusque-là bien portant.

Ainsi, lorsqu'un médecin va diagnostiquer que le malade venu le consulter pour sa cellulite ou son obésité est aussi un hépatique (de naissance, récent ou accidentel), ce n'est pas l'excès de poids ou les amas localisés qu'il va traiter d'abord, mais bien le foie.

Les troubles circulatoires

Ils n'occasionnent pas nécessairement la cellulite : de nombreuses femmes se plaignent de troubles circulatoires et même de varices sans être atteintes de cellulite ; de même, on peut être cellulitique sans souffrir de varices. Néanmoins, il est évident que, sur un terrain favorable, l'apparition de difficultés circulatoires va accentuer la cellulite. Pareillement, une personne atteinte de cellulite peut voir apparaître des varices là où elle n'aurait dû avoir que de légers troubles de la circulation.

Pourquoi ? Parce que les varices sont la preuve que le sang circule mal dans les veines, provoquant des gonflements locaux et des éclatements de certains vaisseaux capillaires : le sang se déverse alors dans les tissus alentour, s'y fixe et augmente l'amas cellulitique qui s'y trouve. Inversement, en cas de cellulite (principalement de type dur) les amas compriment la circulation, la bloquent, faisant éclater les capillaires et créant des varices.

Dans un cas de cellulite accompagnée de troubles circulatoires, le médecin va se trouver face à un dilemme : il ne peut traiter en même temps varices et cellulite, les deux traitements locaux ne pouvant être effectués conjointement sur le même espace. H choisira de soigner en premier lieu l'affection la plus importante, celle qui gêne le plus sa patiente sur le plan physique d'abord psychique ensuite.

En cas de doute, il traitera l'affection qui a provoqué l'état de la malade : soit les troubles circulatoires qui accentuent la cellulite, soit la cellulite qui, en se durcissant, risque de transformer de simples troubles veineux en varices.

A savoir

- Si vous venez de reconnaître ici votre cas, évitez désormais tout ce qui bloque la circulation ou comprime une partie de votre corps : vêtements serrés à la taille, gaines, panties, sous-vêtements d'amaigrissement, etc.

- Ce sont les femmes qui travaillent debout : vendeuses, hôtesses de l'air, coiffeuses, etc., qui ont le plus tendance aux troubles circulatoires.

- La marche est la meilleure garantie d'une bonne circulation sanguine.

Un déséquilibre de la surrénale

La surrénale est une glande moins mystérieuse qu'elle n'en a l'air, si on prend la peine d'étudier son nom : surrénale sur et reins ; autrement dit, la surrénale est une glande de très petite taille qui se trouve juste au-dessus du rein. Son rôle complète l'action du rein. Nous le savons, le rein filtre le sang et l'eau du corps. Il élimine l'eau en excès, dans l'urine ou, au contraire (par période de grande chaleur, par exemple), économise et diffuse l'eau vers l'épiderme, d'où la sueur. Or, le rein n'est que l'instrument. C'est la surrénale qui reçoit les avertissements du reste du corps et qui transmet au rein l'ordre d'éliminer ou d'économiser. Elle le fait par l'intermédiaire d'une hormone : l'aldostérone.

Il suffit que la surrénale se trouve brusquement déficiente pour que ses ordres donnés aux reins deviennent diffus, anarchiques. Voilà le rein qui fonctionne mal, élimine trop peu d'eau, et cette eau stagne aussitôt dans les tissus, provoquant rétention... et cellulite !

Des réactions à certains médicaments

A signaler d'abord : la toxicomanie ou habitude morbide de prendre des médicaments hors de toute prescription médicale. Les pharmaciens les connaissent bien, ces clients qui absorbent avec trop de régularité un

calmant pour se décontracter et, au cours de la même journée, un dopant pour se donner du tonus, ces obsédés des somnifères obligés de forcer les doses de mois en mois, ces névrosés du fortifiant pour « coup de collier », des vitamines préventives de la grippe, ces « faux » malades qui passent du médicament qui aide la digestion à celui qui la prépare, du produit antidouleur à celui qui facilite la circulation, ou encore, ceux-là qui décident de reprendre le traitement prescrit voici de longs mois (quand ce n'est des années) sans penser que, depuis, leur organisme a évolué... Bien entendu, tous ces toxicomanes se plaignent de leur pharmacien qui leur refuse le produit réclamé, sans même deviner que c'est pour leur bien, voire la sauvegarde de leur santé. Il ne faut pas s'étonner que l'abus d'un médicament hors de tout contrôle médical ait des retentissements tels que : rétention d'eau, troubles circulatoires ou digestifs, malaises du foie ou du rein... amenant fatalement l'apparition ou le développement de la cellulite.

Mais il y a des malades sérieux qui ont eu la désagréable surprise de se voir subitement atteints d'obésité ou de cellulite à la suite de traitements surveillés et même de courte durée. C'est une cellulite ou une graisse qui n'a pas d'autres causes mais est, en quelque sorte, « fabriquée ». Elle est fabriquée soit par le médicament lui-même, telle la cortisone qui fait naître des amas locaux ou des boursouflements facilement reconnaissables par un médecin, soit par des dérèglements de la combustion.

Des suites de maladie

Elles rejoignent les causes précédentes, car il y a très souvent réaction à un traitement joint à la maladie. Mais l'obésité ou la poussée cellulitique qui survient après une maladie est le plus souvent le contrecoup d'une brusque chute de poids.

On est malade. On perd cinq, parfois dix kilos. On est convalescent et on récupère les kilos perdus... et soudain, alors qu'on a retrouvé la santé, au lieu de conserver le poids initial, on prend cinq, dix kilos, parfois davantage, que l'on transforme en graisse ou en cellulite... et que l'on garde ! Selon le docteur Moron, il s'agit d'une brusque baisse des besoins journaliers de l'individu : alors qu'avant sa maladie, son organisme réclamait 2 000 calories par jour et les brûlait convenablement, après sa maladie, il ne lui en faut plus que

1 500. Ce n'est pas qu'il soit toujours malade, mais son organisme a évolué ; or, s'il continue à absorber les

2 000 calories auxquelles il était habitué, alors qu'il n'en brûle que 1 500, il va transformer en graisse ou en cellulite les 500 calories supplémentaires.

La grossesse

Parmi les cas de cellulite, on en dénombre 17 à 18 % résultant d'une grossesse. Ce n'est pas le fait d'être enceinte, la modification du rythme de vie ni même les proportions souvent importantes que prend le bassin féminin qui interviennent ici, mais un ensemble de causes annexes inhérentes à cet état :

  • l'intensité des sécrétions hormonales nécessaires à l'évolution de la grossesse : progestérone et folliculine entre autres, avec, dans beaucoup de cas, des excès folliculiniques qui provoquent rétention d'eau et oedèmes locaux ;
  • la présence du placenta, filtre du sang allant au fœtus mais aussi régulateur des toxines et des déchets : que son travail soit parfois défectueux du côté de la mère et il y a localisation de déchets et de toxines ;
  • les difficultés digestives et la constipation dues à la grossesse mais qui deviennent causes de cellulite ;
  • les troubles circulatoires dus à la grossesse, souvent accompagnés de varices, d'éclatement de capillaires ;
  • les grossesses difficiles des femmes ayant tendance aux fausses couches. Pour que la grossesse se poursuive, des traitements à base d'hormones sont nécessaires, différents selon les cas : ce peut être en effet un manque de progestérone, ou un manque de folliculine. Si des injections de folliculine sont effectuées tout au long de la grossesse, on peut s'attendre à une poussée cellulitique qui se prolongera après l'accouchement.

Une cellulite survenant après la grossesse peut être le fait :

  • des suites de traitements nécessaires au bon aboutissement de la grossesse ;
  • d'une hyperfolliculinie déclenchée dès le début de la grossesse et qui se poursuit ;
  • d'une négligence face à l'hygiène de vie indispensable après un accouchement normal : exercices, marche, culture physique, diététique adaptée, reprise d'une vie active.

A savoir

le tour de taille d'une femme ne doit augmenter que de 1 cm par grossesse, c'est-à-dire qu'une femme qui avait 62 cm de tour de taille aura 63 cm à partir du sixième mois après son premier accouchement, 64 cm après le second enfant, etc.

Les contraceptifs

« La pilule fait grossir. » Entre autres accusations promulguées, celle-ci fut la plus entendue. Non, la pilule ne

fait pas grossir automatiquement toutes les femmes qui la prennent. Pourtant, il est évident que la pilule peut être un facteur de prise de poids ou de cellulite aussi bien générale que locale.

Pourquoi ? Parce que la pilule est un dosage d'hormones (plus ou moins élevé suivant le produit choisi : il n'y a pas, en effet, qu'un seul type de « pilule »), et nous connaissons l'effet des hormones sur la cellulite. D'autre part, la pilule déclenche un processus qui, dans certains cas, peut provoquer la cellulite. En effet, dans les deux heures qui suivent son absorption, la pilule atteint le foie et cette brusque agression peut ne pas être bien supportée, d'où état nauséeux ou, à plus long terme, formation d'amas cellulitiques provoqués par irritation et mauvais filtrage hépatique.

Précisons cependant qu'en dehors d'une prise légère d'environ un à deux kilos peu visibles, la majorité des femmes n'ont aucun problème cellulitique causé par la prise de la pilule.

Pour que surgisse un problème réel, il doit y avoir terrain cellulitique : hérédité maternelle ou présence, à la base, d'une cellulite plus ou moins légère. Dans ces cas, la réaction cellulitique peut se présenter de deux manières :

  1. Prise de poids dans de brefs délais : généralement dans les trois premiers mois. Il y a peu de cellulite ; parfois, l'excédent ne dépasse pas trois kilos et se manifeste par des gonflements et des ballonnements trahissant une rétention d'eau. Le reste de l'excès est dû à un accroissement de l'appétit que provoque la pilule. Ces cas sont faciles à corriger.
  2. Formation d'amas cellulitiques, échelonnée sur un minimum d'un an, mais risquant de s'aggraver jusqu'à la troisième année d'utilisation. Cette apparition de cellulite est d'autant plus grave qu'elle est discrète et la femme, n'éprouvant aucun trouble, ne réalise la catastrophe qu'une fois installée une volumineuse culotte de cheval ! (Voir chapitre III.) A ce stade, c'est la cellulite qu'il faut traiter.

A savoir : en présence de terrains cellulitiques actifs ou héréditaires, les médecins conseillent une interruption de la prise de la pilule deux mois par an, afin de permettre à l'organisme un travail éliminatoire naturel.

L'hérédité

Comme l'obésité, la cellulite n'est pas génétique ; autrement dit, on ne connaît aucun gène porteur de la cellulite. Pourtant, il est reconnu que non seulement l'état cellulitique se transmet de mère à fille, mais encore que la localisation est généralement la même :

une mère atteinte de cellulite en culotte de cheval verra sa fille dotée dès la puberté, de la même culotte de cheval. Il peut en être de même pour les autres types de cellulite.

Il existe, heureusement, des exceptions à cette règle. Il y a des femmes minces chez lesquelles on ne décèle aucun amas cellulitique bien que leur mère soit atteinte. Ces femmes n'en sont pas moins des terrains cellulitiques par excellence et doivent être extrêmement prudentes, n'omettant jamais de signaler leur hérédité cellulitique au médecin, principalement en cas de : grossesse, ménopause, prise de contraceptifs, suite de maladies, excédent de poids incontrôlé.

Les déformations vertébrales

On peut constater qu'une femme trop cambrée est souvent atteinte de cellulite dite haute : taille, ventre, hanches et culotte de cheval, alors qu'une autre, souffrant de pieds plats, développe une cellulite sur les jambes, les chevilles, les mollets. Les déformations vertébrales pourraient donc être cause de l'apparition d'amas cellulitiques localisés près de ces mêmes déformations ?

Certains spécialistes ont fait ce rapprochement, en effet, se basant sur la théorie de l'excès folliculinique responsable du relâchement des ligaments articulaires porteurs des vertèbres (accentuation de la cambrure), comme de ceux porteurs de la voûte plantaire (pieds plats). Il y a alors deux causes associées : hyperfolliculinie évidente et mauvaise tenue du corps provoquant localement :

  • ramollissement des muscles du ventre et des fesses ;
  • déséquilibre du corps entraînant une fatigue des muscles ;
  • écrasement ou blocage des tissus conjonctifs ou (et) du système circulatoire ;
  • marche défectueuse amenant tout le poids du corps sur les hanches, les fesses, les cuisses.

La mauvaise tenue, accentuée par l'hyperfolliculinie et l'aidant, forme des amas cellulitiques : le cercle est bouclé !

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