La peau d'orange est en effet un des signes les plus connus permettant de déceler la cellulite. Quels sont les autres aspects de ce phénomène.

Aspect du phénomène
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On pense tout de suite à la « peau d'orange ». C'est en effet un des signes les plus connus permettant de déceler la cellulite. Mais ce premier test n'est pas tout, principalement lorsqu'il s'agit d'une cellulite plus délicate, comme la cellulite molle ou celle à forme d'œdème.

Qu'est-ce que la « peau d'orange » ?

Regardez attentivement une orange : la peau de cet agréable fruit présente à l'oeil et au toucher un aspect granité, piqué de petits creux et de boursouflures régulières ; c'est cet aspect que prend la partie d'un épiderme cellulitique pincé entre deux doigts. Toute femme peut donc cerner sa zone cellulitique en pinçant la partie suspectée entre le pouce et l'index.

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Le test des « grains de riz »

Ce test permet de confirmer le diagnostic de la « peau d'orange » : on fait doucement rouler la partie de peau pincée entre les deux doigts ; en cas de cellulite réelle, on doit percevoir des boursouflures et des creux, comme si des grains de riz remuaient sous la peau.

La différence entre la cellulite et la graisse

La différence entre la cellulite et la graisse est donc facile à saisir grâce au test du pli cutané qui révèle ou non l'aspect « peau d'orange » et la sensation « grain de riz ». Ce test permet aussi de déceler s'il y a, ou non, de la graisse : si, en pinçant un carré de peau entre le pouce et l'index, on tient entre les doigts un pli cutané fin et souple, c'est qu'il n'y a pas excès de graisse à cet endroit. Par contre, si le pli cutané est épais, difficile à décoller, figé et sensible, on peut être sûr qu'un dépôt graisseux, même non visible, s'étend sur cette zone du corps.

Au microscope, la différence entre un amas cellulitique et une masse graisseuse est encore plus visible : contrairement à la cellulite que nous avons décrite page 29, la masse graisseuse est flasque, de consistance molle, et le réseau fibreux est totalement absent.

Aspects particuliers de la cellulite dure

Au toucher, on remarque aussitôt combien elle est sensible : la formation du pli cutané est pénible et échappe au pincement. Lorsqu'on parvient à décoller un peu l'épiderme et à former le pli, celui-ci est très épais : il peut atteindre cinq centimètres d'épaisseur ! Aussi bien au niveau de l'épiderme qu'à celui, plus profond, du muscle, l'amas de cellulite dure est fixé aux tissus, totalement immobile et infiniment douloureux : certains cellulitiques ne peuvent supporter le frottement d'un vêtement un peu ajusté à ces endroits-là.

Aspects particuliers de la cellulite molle

Nous le savons, elle est nettement plus visible et, si elle n'est pas douloureuse physiquement, elle est beaucoup plus traumatisante psychiquement, étant responsable de nombre de déformations du corps : aspect flasque du ventre ou des cuisses, lourdeur des jambes... L'amas de cellulite molle ne tient ni aux muscles ni à l'épiderme et, bien que localisée, sa masse joue aisément sous les doigts qui la palpent. Certains amas atteignent jusqu'à sept centimètres d'épaisseur.

Les spécialistes détectent la cellulite molle dans trois positions : en marchant : l'amas se met à ballotter autour de cuisses atteintes ; allongé : la cellulite molle d'un ventre s'étale et tombe de chaque côté du corps ; debout : l'amas tombe vers le sol et une cellulite du genou forme automatiquement des bourrelets sur la jambe.

Aspects particuliers de la cellulite œdémateuse

Nous l'avons dit : cette forme de cellulite est rare. On la remarque d'abord à la formation localisée d'œdèmes, avec peau tendue, irritée, comme prête à craquer. En s'accentuant, elle prend l'aspect d'une cellulite molle, tout en conservant la prédominance œdémateuse.

A noter : la cellulite œdémateuse se fixe généralement sur les membres inférieurs.

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