Il y a des traitements de choc de la cellulite et de l'obésité, qui provoquent des dépressions nerveuses et conduisent chez le psychiatre.
Il y a des malades qui poursuivent un traitement plus longtemps que prescrit et atteignent une maigreur affligeante, voire dangereuse.
Aucun médecin sérieux n'acceptera de faire descendre son client obèse ou sa cliente cellulitique plus bas que le poids fixé au départ. La « petite marge de sécurité de cinq kilos en moins... pour le cas où je prendrais encore du poids » est un leurre et un risque : passé un certain cap, il est parfois impossible de faire reprendre du poids à un sujet devenu trop maigre. Ce cap, c'est celui que le spécialiste détermine en fonction de chaque individu en particulier. Chaque sujet possède son poids idéal par rapport à son propre corps, à son rythme de vie, à son organisme, à son état général. C'est chose difficile que de déterminer le stade où un individu est bien dans sa peau, au mieux de son équilibre psychique et physique. Seul un médecin peut trouver ce point d'équilibre, et il est indispensable de s'en tenir là.
Certaines femmes sont déçues après un traitement : elles se trouvent encore trop grosses et considèrent avec désappointement ce ventre qui n'est pas réellement plat, ces cuisses qui ne paraissent pas aussi galbées que si elles n'avaient jamais été atteintes de cellulite : elles doivent se consoler en comparant ce qu'elles étaient avant et ce qu'elles sont maintenant ; elles doivent savoir qu'au-delà d'un certain cap, mincir ou poursuivre un traitement serait contre nature, voire dangereux.
Par contre, une fois le poids idéal atteint, il est recommandé de ne pas s'endormir sur sa victoire mais, au contraire, de l'entretenir avec régularité et attention.
Est-ce à dire qu'il n'y a pas de poids idéal ? Que les mensurations de la plus belle fille du monde ne sont qu'une vue de l'esprit ? Oui, si on veut imposer ces mensurations à toutes les femmes sans distinction d'âge, de taille, de structure. Non, si on admet (et c'est ici que l'adage à chacun son poids et sa mesure se trouve confirmé) que la plus belle fille du monde a des mensurations idéales pour elle-même. On ne peut dire qu'une femme d'un âge X doit, pour une taille Y, peser un poids Z, mais bien qu'à un âge X et pour une taille Y, cette femme doit avoir un tour de poitrine, un tour de taille et un tour de hanches en harmonie, c'est-à-dire sans disproportion générale soit entre eux, soit compte tenu de sa taille, et de son âge.
C'est donc au spécialiste et à lui seul de déterminer d'où, comment et jusqu'à quel point son malade doit maigrir. Quant au malade, il doit se fier totalement au médecin qui le traite et savoir qu'une fois la limite fixée atteinte... et maintenue, il aura trouvé son équilibre propre, probablement aussi sa santé et sûrement son moral.
